Vincent Labrune, le président de la Ligue de Football Professionnel (LFP), se penche sur plusieurs sujets cruciaux dans un entretien accordé au Parisien. En tête de liste, les droits TV de la Ligue 1, qui peinent à se hisser au niveau de leurs homologues européens.
Les défis des droits TV en Ligue 1
Les droits TV de la Ligue 1 sont nettement inférieurs à ceux de la Bundesliga, indique Labrune. _« On ne peut pas comparer l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, l’Angleterre qui ont une culture forte du football avec la France, »_ souligne-t-il. Il ajoute que sur trois personnes regardant la Ligue 1, une seule est abonnée : _« C’est gravissime. C’est le produit le plus piraté de France. »_
L’impact de DAZN et la question du piratage
Labrune aborde également l’arrivée de DAZN, dont les tarifs de 30 euros par mois n’ont pas séduit le grand public. _« Je ne vous donnerai pas de chiffre, mais ils ne sont pas à la hauteur de leurs prévisions, »_ explique-t-il. Il mentionne que l’explosion du piratage est un enjeu majeur : _« Ils (DAZN) ont peut-être fait une erreur en tapant un peu fort au départ sur les tarifs. »_
La justification de son salaire
Sur le sujet de son salaire, estimé à un peu plus de 800 000 euros par an, Labrune reconnaît que ça peut choquer. _« C’est beaucoup d’argent, que les choses soient très claires. Je comprends que ça puisse choquer. Mais ces sommes sont à la hauteur de l’investissement, des enjeux et des montants levés, »_ défend-il. Il souligne son rôle dans la stabilisation du football français durant une période difficile.









