La Premier League retarde l’introduction de l’offside automatisé
La Premier League reporte l'usage de la technologie d'offside automatisée jusqu'en 2025.
La Premier League a décidé de retarder l’introduction de la technologie d’offside automatisée, un système qui ne sera finalement pas mis en œuvre avant 2025. Cette décision survient dans un contexte où la Coupe du Monde 2022 et l’Euro 2024, ainsi que d’autres compétitions de la FIFA et de l’UEFA, ont déjà utilisé cette technologie pour des décisions d’offside plus précises et rapides.
Délai supplémentaire pour l’introduction du système
Les dirigeants de clubs de Premier League ont été informés jeudi dernier de ce nouveau report. Un vote en faveur de l’utilisation de cette technologie avait toutefois été approuvé en avril, avec une mise en service initialement prévue pour mi-octobre. Le système devait permettre d’accélérer la prise de décision pour les situations de hors-jeu serrées, avec une réduction possible du temps décisionnel de plus de trente secondes.
Tests supplémentaires nécessaires
Lors d’une réunion des actionnaires de la Premier League à Londres, il a été révélé que le développement de cette technologie nécessitait encore des tests supplémentaires avant d’être opérationnelle. Le scénario le plus probable évoque désormais une mise en service qui ne se ferait pas avant 2025. Les directeurs de clubs ont été rassurés sur l’amélioration des décisions prises par le VAR malgré ces retards.
Amélioration du VAR malgré les retards
Tony Scholes, le responsable football de la Premier League, a affirmé que l’efficacité des décisions prises grâce au VAR s’était améliorée. Les clubs ont également été rappelés à leur responsabilité quant au comportement de leurs joueurs, suite à plusieurs matchs récemment ternis par une série de cartons jaunes.
Silence sur les charges contre Manchester City
Lors de cette réunion, il n’a pas été question de l’audition concernant les 115 charges retenues contre Manchester City, ni de la décision qui a contraint la Premier League à débourser 45 millions d’euros en frais juridiques pour faire respecter les règlements financiers.
