La Ligue de football professionnel (LFP) a enregistré une avancée majeure dans sa lutte contre le piratage des matchs de Ligue 1 et de Ligue 2. Le tribunal judiciaire de Paris a donné raison à l’organisateur, autorisant des mesures préventives contre les sites de streaming illégal et les services IPTV qui diffusent les rencontres sans droit. Par ailleurs, les moteurs de recherche Google et Bing ont été contraints de déréférencer plusieurs plateformes proposant ces matchs en direct. La LFP a communiqué cette évolution par le biais de son communiqué officiel.
Selon le communiqué, le 18 septembre 2025, le président du Tribunal judiciaire de Paris a ordonné le déréférencement par Google et Bing de sites de streaming illégal et de services IPTV diffusant sans droit les matchs de Ligue 1 et de Ligue 2. La LFP et LFP Media se félicitent de cette reconnaissance du droit d’obtenir, pour la première fois en France, une injonction préventive contre ces acteurs. Conformément au Code du sport (article L. 333-10), elles saisiront l’ARCOM afin d’étendre les déréférencements aux nouveaux services pirates identifiés en cours de saison. Ces mesures de déférencement s’inscrivent en complément des blocages ordonnés en juillet dernier contre certains fournisseurs d’accès à Internet et services DNS alternatifs. L’ensemble de ces mesures vise à renforcer l’efficacité de la lutte contre le piratage.
Dans un contexte de crise des droits télévisuels, la LFP a pris l’initiative de lancer sa propre plateforme de diffusion, Ligue 1+, en août dernier, afin de mieux valoriser les droits du championnat. Un peu plus d’un mois après son lancement, la plateforme revendique déjà plus d’un million d’abonnés.
Ces actions et l’offre associée sont présentées comme des éléments clés de la stratégie visant à protéger les droits du football français et à limiter le piratage des rencontres.









