La Juventus maintient sa position de leader malgré le nul

La Juventus partage les points avec la Roma. Les tactiques de De Rossi ont posé problème à Motta. Analyse des performances et perspectives.

La Juventus maintient sa position de leader malgré le nul contre la Roma

TORINO. À la recherche d’effets spéciaux, la Juventus et la Roma ont terminé leur duel qui reporte le championnat à la mi-septembre, acquérant ainsi quelques insights précieux. Le face-à-face entre les amis Thiago Motta et De Rossi s’est soldé par un match nul car l’équilibre a prévalu, et pendant de longs moments, l’habileté des deux défenses a été mise en lumière : ceux qui ont brillé, pour une fois, étaient tous derrière, tandis que les joueurs en quête d’effets spectaculaires sont restés en retrait.

Match Juventus Roma

La Juve a marqué une pause qui, somme toute, a son sens : à l’occasion de cette première vraie rencontre de la saison, le chemin de la croissance a pris le dessus et il est normal, par conséquent, de passer par des moments d’alternance. De Rossi a tiré profit des deux premières sorties de la Juve en pariant sur la densité au milieu de terrain, les doubles récupérations sur les ailes, et l’intensité : c’est ainsi que la décision a été prise d’aligner le jeune Pisilli, plus dynamique et pétillant que le posé Paredes. Motta a attendu un temps avant de donner la chance à ses joueurs les plus précieux, et au cœur de la seconde période, la vivacité de Conceicao, les premières esquisses des tactiques de Koopmeiners, et la polyvalence de Douglas Luiz ont enflammé le public.

Teun Koopmeiners salue les fans

Le passage riche de Vérone est un doux et frais souvenir : une semaine plus tard, revoilà la même Juventus. L’odieux incident de l’Olimpico, avec des Giallorossi à plat et battus par Empoli, demeure une plaie ouverte. De Rossi est donc contraint de redessiner sa Roma : Dybala commence sur le banc, suivi par Paredes, tandis que le nouvel entrant Pisilli vole la vedette au cœur de l’action.

L’enthousiasme se mêle à l’attente, mais la version de la Juve proposée lors de la première moitié de la soirée n’est pas de celles qui font lever de son siège : trop d’imprécisions dans les passes favorisent la vigilance de l’équipe visiteuse. Fagioli et Locatelli tentent d’augmenter le rythme, mais l’action se joue, et échoue, d’un seul côté: Mbangula, cette fois, n’a pas trouvé la faille, alors que la Juve se montre menaçante lorsque Yildiz tente de briller en collaboration avec Cambiaso et Savona sur la gauche, permettant à la Roma de prendre du terrain et de la confiance. Moins harmonieux est le pressing pour récupérer le ballon, et en l’absence d’harmonie, les équilibres sont vite remis en question.

De l’autre côté, Motta fait le plein d’espoir : Koopmeiners, Nico Gonzalez et Conceiçao observent leurs coéquipiers, tout comme Douglas Luiz, qui pour la troisième fois se trouve sans place dans le onze titulaire. Derrière l’entraîneur de la Juventus, un nouveau monde est prêt à se révéler et à faire sa marque. Cela se produit après la pause : deux des trois derniers recrues, Koopmeiners et Conceição, entrent sur le terrain. Au fil du match, Douglas Luiz fera également son entrée.

La Juve donne le meilleur de elle-même, mais pour une durée limitée face à une Roma déterminée à ne céder aucun espace. Au coup de sifflet final, deux occasions pour la Juve, une pour la Roma : deux fois Vlahovic, hier soir peu inspiré, et une fois Angelino avec un tir qui effleure le poteau. Ce match nul semble être la conséquence logique d’une partie d’ouverture de saison : le temps des projets à moitié réalisés est encore devant nous.

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