La génération Gambardella de l’OL déçoit en 2023

Cet article analyse les difficultés de la génération 2004-2005 de l'OL à percer après le sacre en Gambardella.

La génération Gambardella de l’OL déçoit en 2023

Attendue avec impatience après le sacre en Gambardella en 2022, la génération 2004-2005 n’a pas su s’imposer au sein de l’OL. Les récents départs de Mohamed El Arouch et Mamadou Sarr cet été symbolisent une époque qui ne parvient pas à se concrétiser au plus haut niveau.

Le retour de Bradley Barcola

Ce lundi, Bradley Barcola revient sur le terrain de Décines, vêtu du maillot des Bleus, mais sans la tunique de l’OL. Néanmoins, les formateurs de l’Académie doivent ressentir une certaine fierté en voyant l’un de leurs anciens protégés représenter son pays sur la pelouse qu’il a tant arpentée durant sa jeunesse. L’OL a toujours été reconnu pour sa capacité à former de jeunes talents qui, par la suite, évoluent dans des clubs de premier plan.

Une tradition de formation contestée

Bien que la réputation de l’Académie ne soit plus à prouver, plusieurs saisons récentes d’errance ont terni cette image. Pour de nombreux jeunes footballeurs, faire partie de la formation à Meyzieu reste un rêve, inspiré par des icônes comme Karim Benzema, Alexandre Lacazette ou Houssem Aouar. Tous nourrissent l’ambition d’intégrer l’équipe première et de perpétuer l’héritage des générations précédentes.

Un crève-cœur pour le club

Le sacre en Coupe Gambardella en mai 2022 avait révélé une équipe prometteuse. Parmi les joueurs attendus en équipe professionnelle, Mohamed El Arouch, Mamadou Sarr, Mathieu Patouillet et Islam Halifa figuraient en bonne position. Cependant, l été denier a marqué un tournant, les transferts d’El Arouch et Sarr mettant finalement un terme à cet espoir de continuité.

Cela représente une déception pour les supporters de l’OL et les formateurs, bien que ce phénomène ne soit pas nouveau à l’Académie. Jean-François Vulliez, ancien directeur du centre, rappelle que la vocation de former des joueurs s’étend au-delà des frontières de Lyon. « Le but est de préparer des joueurs capables d’évoluer professionnellement, même s’ils ne restent pas à l’OL, » confie-t-il.

Divers parcours pour des talents prometteurs

Parmi les 18 joueurs qui ont disputé la finale au Stade de France en mai 2022, seulement six restent au sein du club, avec plusieurs d’entre eux n’étant pas en considération pour le groupe professionnel. Si certains comme Justin Bengui et Yacine Chaïb ont eu accès sporadiquement à l’équipe première, d’autres nombres, comme Mathieu Patouillet, repoussent leurs ambitions avec un prêt à Sochaux, laissant planer l’incertitude quant à leur avenir à l’OL.

Mamadou Sarr et Mohamed El Arouch avaient tous deux les qualités nécessaires pour percer, et leur départ est perçu comme une perte, tant sportivement qu’émotionnellement.

Questionnement de l’attractivité de l’OL

Les récents départs soulèvent des interrogations sur l’attractivité de l’OL en tant que club formateur. Les raisons économiques ont frappé fort, déficient d’une Coupe d’Europe pouvant maintenir l’engagement des jeunes. Ce départ de Sarr a mis en évidence que les considérations financières commencent à l’emporter sur le sportif dans la politique de formation du club.

Pour l’ancien directeur de l’Académie, « l’OL reste une référence en matière de formation, mais le passage au contrat pro soulève de plus en plus de questions pour les joueurs et leurs familles. » Cette situation laisse les supporters dans l’incertitude quant aux prochaines générations et à la possibilité de s’identifier à de nouveaux talents issus du club.

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