
La crise de Manchester United : Jim Ratcliffe critiqué pour ses choix
Jim Ratcliffe est critiqué pour ses décisions qui aggravent la crise à Manchester United.
La crise qui touche Manchester United s’intensifie, entraînant des critiques acerbes à l’égard de Jim Ratcliffe, le nouvel homme fort du club. Peter Kenyon, ancien directeur général des Red Devils, a exprimé son mécontentement face aux choix de Ratcliffe, affirmant que ceux-ci aggravent une situation déjà précaire, héritée de la gestion chaotique de la famille Glazer.
Des décisions contestées
Dans une déclaration percutante, Kenyon a qualifié le choix de Ratcliffe de remplacer l’entraîneur Erik ten Hag par Ruben Amorim, seulement quelques mois après avoir investit 200 millions d’euros dans le mercato, de « stupidité ». Il a souligné que les efforts pour attirer des joueurs à Manchester en offrant les salaires les plus élevés de l’univers footballistique ne sont pas la solution à long terme.
Les conséquences des erreurs passées
Kenyon, qui a été témoin des heures glorieuses de United pendant le règne de Sir Alex Ferguson, a rappelé que c’est la décision précipitée des Glazer de laisser partir le manager emblématique et le directeur général David Gill en 2013 qui a amorcé la chute du club. « C’est une blague. Quel club laisserait partir ses deux employés clés le même jour ? » a-t-il déclaré, soulignant le manque de planification successorale dans la direction du club.
Un club à la dérive
Actuellement, sous la direction d’Amorim, Manchester United se trouve à la 14ème place de la Premier League. Malgré une dépense impressionnante de plus de 1,5 milliard d’euros au cours des 12 dernières années, Kenyon estime que l’incapacité à bâtir une équipe solide et à choisir les bons entraîneurs a précipité le déclin du club. L’angle d’attaque basé sur de gros investissements n’a pas donné les résultats escomptés, illustrant que la réussite sportive ne peut pas être achetée, mais doit être construite judicieusement.
Le poids de l’héritage Glazer
Depuis leur prise de contrôle controversée en 2005, les Glazer ont retiré 2,1 milliards d’euros du club sous forme de dividendes et de remboursements de dettes. Kenyon remet en question les décisions financières des propriétaires américains, affirmant que leur approche a été catastrophique et que sans changement radical, la situation ne ferait qu’empirer.