La Coupe du monde des clubs, un pactole record pour les clubs

La Coupe du monde des clubs, un pactole record pour les clubs

La Coupe du monde des clubs 2024 aux États-Unis offre une dotation record de près de 1 milliard de dollars, renforçant la course aux profits du football mondial.

États-Unis

Une dotation historique pour la Coupe du monde des clubs 2024

La Coupe du monde des clubs 2024, qui se déroule cette année aux États-Unis du 14 juin au 13 juillet, ne se contente pas d’attirer l’attention par son format et ses enjeux sportifs. Elle marque également une étape importante en matière de récompenses financières, avec une dotation globale atteignant près de 1 milliard de dollars, soit environ 861 millions d’euros. Ce montant constitue un record absolu dans l’histoire des compétitions de football réunissant une phase de groupes et une phase à élimination directe, selon les déclarations de Gianni Infantino, président de la FIFA, à la fin du mois de mars.

Pour mettre cette somme en perspective, la dotation distribuée lors de la dernière Coupe du monde de la FIFA, celle des nations, était plus de deux fois inférieure, s’élevant à 440 millions de dollars. La différence illustre la volonté de la FIFA d’accroître l’attractivité et la rentabilité de cette compétition, qui devient un véritable enjeu économique pour les clubs participants.

Une répartition généreuse des gains

La FIFA a précisé dès mars la répartition des gains pour les 32 équipes engagées dans cette édition. Sur le total, 475 millions de dollars seront distribués en fonction des résultats sportifs, tandis que 525 millions de dollars seront versés simplement pour la participation, indépendamment des performances. Ainsi, le club victorieux de cette compétition pourra empocher jusqu’à 115 millions d’euros, en tenant compte des sept rencontres disputées. Ce montant représente à peu près 15 % du budget annuel d’un club comme le Paris Saint-Germain (PSG), tout en étant 21 fois supérieur à la valeur totale du club néo-zélandais Auckland City, modeste participant à cette Coupe du monde des clubs.

Le président de la FIFA, Gianni Infantino, et l’ancien footballeur brésilien Ronaldo dévoilent le trophée de la Coupe du monde des clubs à Miami, en décembre 2024.
Gianni Infantino et Ronaldo lors de la présentation du trophée à Miami.

Une compétition qui soulève des questions

Au-delà de ses enjeux financiers, cette nouvelle formule de la Coupe du monde des clubs, qui voit s’affronter 32 équipes venues du monde entier, suscite également des interrogations sur son intérêt sportif. Certains observateurs estiment que cette saison, déjà longue pour les acteurs du football, pourrait souffrir d’un calendrier chargé et d’un format qui privilégie davantage la rentabilité que la performance sportive.

Ce tournoi, qui s’inscrit dans la stratégie de la FIFA de renforcer la course aux profits du football mondial, apparaît comme un véritable test pour le futur du football international, tout en offrant aux clubs une opportunité financière exceptionnelle. La compétition, en pleine expansion, illustre la volonté de la FIFA de faire de cette épreuve une étape incontournable, tout en consolidant son pouvoir économique et sportif à l’échelle globale.

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