Dans l’univers exigeant de la Super League, Julian Bousquet a su trouver un refuge loin du tumulte sportif et médiatique. À 34 ans, ce pilier emblématique du rugby professionnel a choisi de bâtir son « petit havre de paix » au cœur du vignoble audois, à Fabrezan, un charmant village de 1 200 habitants niché entre montagnes et terres viticoles. Un lieu qui lui permet de se ressourcer en toute quiétude, entouré de sa famille et de la nature.
Depuis ses débuts dans le rugby, Julian Bousquet s’est toujours montré fidèle à ses racines. Originaire de Foncouverte, il a grandi à proximité de Fabrezan, dans ce triangle formé par Lagrasse, Foncouverte et son village natal, à une dizaine de kilomètres de l’Alaric. C’est là qu’il a construit son quotidien, entre les vignobles de syrah et de grenache, loin des regards mais toujours avec une passion ardente pour le sport. Après une carrière riche en souvenirs, notamment ses débuts avec les Dragons de Perpignan en 2011, il continue d’évoluer, avec l’envie de prolonger encore un peu sa longue aventure dans le rugby professionnel.
Une vie simple, des passions profondes
Malgré ses années passées à jouer en Super League, Julian Bousquet reste attaché à ses valeurs simples et à sa famille. Avec son épouse Laura, ils ont élevé leur fille Romy, qui a presque cinq ans, dans un environnement où il peut se retrouver en paix. Lorsqu’il quitte l’effervescence des terrains, c’est dans cette campagne paisible qu’il aime se ressourcer, loin des pressions médiatiques et des enjeux sportifs. Il évoque souvent ses promenades avec Iron, son Berger allemand, parti récemment, mais dont la mémoire reste vivante dans son cœur. La nature, le chant des cigales et le bruissement du vent dans les vignes composent un tableau apaisant qui lui permet d’affronter les périodes plus difficiles de sa carrière.
Une carrière marquée par l’engagement et les souvenirs
Julian Bousquet a su bâtir une solide réputation dans le rugby, accumulant plus de 300 matches sous le maillot des Dragons. Ses débuts dans le sport, à l’âge de huit ans, dans l’ombre du Moulin, puis ses expériences en handball à Fabrezan, ont façonné son parcours. Son talent lui a permis d’intégrer rapidement l’élite, notamment sous la direction d’Aurélien Cologni, qui lui a donné sa chance en Super League alors qu’il n’était qu’un adolescent. Les souvenirs de ses premières finales, où il jouait aux côtés de grands noms comme Wynne, Beattie ou Rovira, restent gravés dans sa mémoire, tout comme ses moments de gloire en 2010 et 2011.
Fidèle supporter de l’Olympique de Marseille, il a toujours été inspiré par des joueurs comme Drogba ou Beye, et son attachement à ses racines se ressent dans chaque étape de sa vie. Son parcours professionnel, marqué par la passion et la détermination, continue de l’ancrer dans ses valeurs familiales et dans cette région qu’il considère comme son véritable refuge.
Un avenir entre passion et fidélité
Actuellement, Julian Bousquet envisage de prolonger sa carrière d’un an avec les Dragons, avec l’espoir de réaliser un dernier tour de piste en Super XIII. Son désir est clair : continuer à jouer tant que sa condition physique le lui permettra, tout en conservant ce lien fort avec ses racines. Peut-être qu’un jour, il choisira de finir sa carrière à Lézignan, dans ce club qu’il connaît si bien et qui lui tient à cœur, pour clore son parcours dans un environnement qu’il considère comme son véritable foyer.









