Julian Alaphilippe : Le cyclisme ennuyeux ?

Julian Alaphilippe parle du cyclisme et des défis du sport avant Paris-Nice.

France

À 32 ans, Julian Alaphilippe entame une nouvelle aventure avec l’équipe suisse Tudor. Avant le coup d’envoi de Paris-Nice, le double champion du monde aborde avec franchise son parcours, son sport et les défis qui guettent le cyclisme.

Un nouveau départ avec Tudor

Julian Alaphilippe est ravi d’avoir rejoint l’équipe suisse Tudor Pro Cycling. Il met en avant l’importance du plaisir et du travail dans le cyclisme, tout en critiquant l’impact négatif de la technologie sur le spectacle du sport. Alaphilippe espère également participer au Tour de France avec sa nouvelle équipe.

Julian Alaphilippe avec son nouveau maillot Tudor, assis devant un fond rouge.

Réflexions sur le cyclisme moderne

La décision de rejoindre une équipe de deuxième division a surpris de nombreux fans. Alaphilippe se dit heureux de sa décision et de l’adaptation rapide au sein de son nouveau collectif. Bien qu’il ait quitté Quick Step, l’équipe qui l’a vu briller pendant 11 saisons, il reste fidèle à lui-même, préférant l’instinct et l’émotion au calcul et à l’optimisation excessive.

Les défis de la technologie

Alaphilippe constate que le cyclisme devient de plus en plus ennuyeux à cause de la domination de certains coureurs et de la standardisation par la technologie. Bien qu’il reconnaisse que les données ont toujours été présentes, il préconise un retour à des valeurs simples, centrées sur le plaisir et l’aspect humain du sport.

Un cyclisme moins aléatoire?

Lors de l’entretien, Alaphilippe a souligné que la suppression des oreillettes pourrait rendre les courses plus captivantes, car elles rendent les scénarios prévisibles. Pour lui, la domination des mêmes coureurs crée un manque de suspense et d’excitation dans les compétitions.

Un rôle de mentor

En abordant la montée des jeunes coureurs, il fait part de sa volonté de leur transmettre sa vision du cyclisme, moins axée sur les détails techniques et plus sur l’expérience humaine. Alaphilippe espère contribuer à une nouvelle génération qui aimerait relancer l’aspect aventureux du sport.

Rester fidèle à soi-même

Malgré sa popularité grandissante en France, il souhaite rester accessible et n’aspire pas à une image d’élite. Il continue de mener une vie simple, même en étant sous le feu des projecteurs. Les pancartes amusantes au bord des courses, faisant référence à un homonyme, le font sourire et témoignent de l’affection du public.

Les enjeux de la saison

Alaphilippe se concentre sur Paris-Nice, tout en gardant un œil sur le Tour de France, sans laisser le stress des sélections l’envahir. Sa collaboration avec Marc Hirschi, jeune star suisse, est prometteuse, chacun cherchant à porter l’équipe vers le succès.

Quatre hommes assis sur une scène devant une bannière du Tudor Pro Cycling Team, lors d’une conférence de presse.

Les défis de performance

Un sujet d’actualité préoccupant dans le milieu du cyclisme est l’emploi de monoxyde de carbone. Alaphilippe en discute en soulignant son incompréhension et son rejet de ce type de performance, se concentrant plutôt sur des méthodes propres et authentiques.

Les rêves de victoires

Au sommet de sa carrière, il aspire toujours à remporter des courses difficiles telles que Liège-Bastogne-Liège. Même si la compétition devient rude, il reste motivé et déterminé à se battre jusqu’à sa dernière course.

Cycliste sur une route de montagne, portant un maillot noir et un casque rouge, avec un panneau de limitation de vitesse à 40 km/h en arrière-plan.

Julian Alaphilippe | Cyclisme | Équipe Suisse | Paris-nice | Technologie | France
source:https://www.tdg.ch/julian-alaphilippe-le-cyclisme-devient-plus-ennuyant-280992083198

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