Le tribunal correctionnel d’Albertville a rendu son verdict dans l’affaire opposant la biathlète Julia Simon à la justice. Elle a été reconnue coupable de vol et de fraude à la carte bancaire. Le jugement prononcé le 24 octobre prévoit trois mois de prison et une amende de 15 000 €, une sanction ensuite complétée par une suspension de six mois de la part de la commission de discipline de la Fédération française de ski, dont un mois ferme.

Des réactions ont émergé dans le milieu sportif. Le consultant de la chaîne L’Équipe a jugé ces sanctions trop clémentes et a souligné que l’image de la fédération et du biathlon était en jeu. Il a rappelé que parler de vol et d’escroquerie, dans un cadre national, ne peut pas être pris à la légère et qu’un athlète représentant la nation doit être exemplaire.
Le champion olympique de boxe Brahim Asloum a qualifié le jugement d’aberrant, estimant que le délit et le mensonge ne méritaient pas une telle clémence. Il a précisé que, selon lui, les aveux tardifs auraient peut-être été acceptés différemment s’ils avaient été formulés plus tôt au sein de l’équipe.
Très agacé, le consultant a conclu que la sanction était trop clémente et qu’elle pourrait reprendre la compétition, ce qui lui paraît inacceptable. Selon lui, elle a menti à son staff et à ses coéquipières; elle pourrait participer aux Jeux de Milan 2026, ce qu’il juge aberrant.








