Jonathan Marchessault : un contrat différé surprenant à Nashville
Jonathan Marchessault : un contrat différé surprenant à Nashville
Jonathan Marchessault fait parler de lui depuis quelques mois. Le talentueux Québécois espérait rester avec les Golden Knights de Vegas, un club où il a brillé dans la LNH, mais une offre convaincante ne lui a pas été faite.
Une décision qui l’a mené à Nashville
Après avoir exploré d’autres options, y compris un potentiel retour au Canadien de Montréal, Marchessault a finalement signé un contrat avec les Predators de Nashville. Ce dernier lui garantit un montant total de 27,5 millions de dollars sur une période de cinq ans, soit un salaire annuel de 5,5 millions de dollars de 2024 à 2029. Un contrat qui, en apparence, semble relativement standard.
Une proposition inattendue des Golden Knights
Cependant, il est important de souligner que les Golden Knights ont tenté d’approcher le renouvellement de contrat d’une manière originale. Le club a proposé 24 millions de dollars pour une prolongation de quatre ans, une somme totale quelque peu inférieure à celle offerte par Nashville. Mais la particularité de cette proposition résidait dans la durée des paiements. Marchessault aurait perçu son dernier chèque non pas en 2028, mais bien en 2042, car les Golden Knights voulaient échelonner son paiement sur 18 ans.
Les implications d’un contrat différé
Bien que cette approche soit légale, elle comporte des risques pour le joueur. En effet, un million de dollars aujourd’hui a plus de valeur qu’un million de dollars dans plusieurs années, et encore moins dans 18 ans. Prenons l’exemple hypothétique où Marchessault aurait reçu 500 000 dollars. Investi judicieusement, ce montant vaudra bien plus dans 18 ans, mais avec une offre comme celle des Golden Knights, c’est le club qui gérerait cet argent pendant toute cette période.
Un autre facteur à considérer est le risque de ne pas avoir accès à cet argent pendant une si longue période. Si des imprévus se produisent, comme un arrêt de travail, cela devient problématique pour le joueur. C’est pourquoi de telles pratiques ne sont pas courantes dans la LNH.
Une tendance croissante ?
Récemment, Seth Jarvis a choisi de différer 400 000 dollars par saison pour aider les Hurricanes de Caroline à gérer leur plafond salarial. Cela pourrait donner lieu à une nouvelle tendance dans la ligue, surtout pour les montants plus modestes.
Des parallèles avec d’autres sports
Cette méthode est beaucoup plus répandue dans la MLB, où il n’existe pas de plafond salarial. Des joueurs comme Shohei Ohtani, qui a accepté de différer 97 % de son contrat de 700 millions de dollars, illustrent ce phénomène. Bien que ce ne soit pas une pratique courante en NHL, certains clubs semblent ouverts à des solutions créatives, comme l’a montré la tentative des Golden Knights avec Marchessault.
En résumé
Les implications financières de contrats différés comme celui proposé à Jonathan Marchessault soulèvent des questions essentielles sur l’équilibre entre les besoins immédiats des joueurs et les stratégies des équipes. Avec un marché en constante évolution, il sera intéressant de voir si cette pratique se répandra davantage dans la LNH.