Joey Barton devant la justice pour messages offensants sur Twitter
Joey Barton a comparu devant le tribunal par vidéoconférence, accusé d’avoir envoyé des messages offensants à la commentatrice Lucy Ward et au présentateur de télévision Jeremy Vine sur Twitter.
Les accusations portées contre Barton
Ancien entraîneur de Bristol Rovers et joueur ayant compté 13 minutes avec l’équipe nationale d’Angleterre, Barton a fait face au tribunal de Chester par vidéoconférence, jeudi. Il est accusé de deux chefs d’inculpation pour avoir envoyé des communications de nature indécente ou offensante. Selon son avocat, Richard Derby, Barton n’a pas pu se rendre au tribunal en personne, car il n’était pas au courant de la date de l’audience et devait s’occuper des enfants.
Les accusations spécifiques
Barton est accusé d’avoir envoyé des messages à la ancienne internationale anglaise Lucy Ward entre le 3 et le 8 janvier de l’année dernière, et à Jeremy Vine entre le 9 janvier et le 20 mars. Les accusations stipulent que ces messages étaient de nature indécente ou grossièrement offensante, visés à provoquer de la détresse et de l’anxiété.
Réactions et implications légales
Âgé de 42 ans et résidant à Widnes, Cheshire, Barton a confirmé qu’il plaidait non coupable pour les deux infractions. L’affaire a été renvoyée devant la Cour criminelle de Liverpool, où il doit être jugé en mai prochain pour avoir envoyé des communications malveillantes à la commentatrice de football Eni Aluko.
Après qu’Aluko et Ward aient été présentes en tant qu’expertes pour un match de la FA Cup entre Crystal Palace et Everton le 4 janvier 2024, Barton aurait tweeté en les comparant à des tueurs en série, Fred et Rose West. Il aurait également comparé Aluko à Joseph Staline et Pol Pot, comme l’a précisé un précédent procès.
Bail et restrictions
Jeudi, le juge de district Tanveer Ikram a accordé à Barton une liberté sous caution inconditionnelle avec une prochaine apparence prévue à la Cour criminelle de Liverpool le 13 février. Par le passé, Vine avait poursuivi Barton pour diffamation et harcèlement à propos de neuf publications sur Twitter, dont l’une le qualifiant faussement de « gros pédo ».
Cette affaire s’est soldée par un règlement après que Barton ait présenté deux excuses et payé des dommages-intérêts, ainsi que les frais juridiques de Vine. Barton plaide non coupable d’une accusation de communications malveillantes liée à l’incident avec Aluko au mois d’août dernier.
Après avoir comparu devant le tribunal des magistrats pour nier cette accusation, Barton a opté pour que son affaire soit entendue devant la Cour criminelle. Les conditions de sa mise en liberté conditionnelle interdisent à Barton de faire mention d’Eni Aluko sur les réseaux sociaux, directement ou indirectement.