Le sélectionneur du Mexique, Javier Aguirre, a qualifié ce dilemme d’« un problème chanceux à avoir ». Il devra choisir entre deux attaquants en forme : Raúl Jiménez et Santiago Giménez. Pour les demi-finales de la Ligue des Nations de la Concacaf contre le Canada, il semble que seul l’un d’eux sera titularisé.
Le dilemme Ji-Gi
Lors d’une récente conférence de presse, Aguirre a évoqué la difficile décision à laquelle il fait face en raison de ce que les médias mexicains appellent le dilemme « Ji-Gi ». « Les entraîneurs doivent avoir des alternatives tactiques. Nous ne pouvons pas simplement avoir une seule idée tactique », a déclaré Aguirre.
Forme et enjeux des attaquants
Santiago Giménez, âgé de 23 ans, a été recruté par l’AC Milan en février après trois saisons réussies avec le géant néerlandais Feyenoord, avec 45 buts en championnat. Bien qu’il ait déjà marqué deux buts en sept matches avec le Milan, il est encore en phase d’adaptation à la Serie A. En raison des difficultés rencontrées par son équipe en 2025, il n’est pas surprenant que Giménez ait du mal à reproduire l’impact qu’il avait eu dans l’Eredivisie.
Malgré ces préoccupations, Aguirre a souligné que « les attaquants connaissent des périodes de sécheresse », ajoutant que « les deux joueurs sont en bonne forme actuellement ». Pour lui, tant Jiménez que Giménez pourraient commencer, ce qui montre la difficulté de la décision à prendre.
Options tactiques
Les deux joueurs offrent des alternative tactiques bien différentes. Jiménez est un connecteur habile qui peut jouer dans un rôle plus retiré, tandis que Giménez est plus un buteur classique, s’appuyant sur un jeu rapide et des passes précises. Avec l’AC Milan, on lui demande d’être plus polyvalent, ce qui devrait également profiter au Mexique, qu’il commence ou non.
Les choix passés du sélectionneur
Lors de l’annonce de la liste des 26 joueurs pour la Coupe du Monde 2022 au Qatar, l’absence de Giménez avait suscité des critiques. L’ancien sélectionneur, Tata Martino, avait déclaré qu’il valorisait le jeune attaquant qui avait quitté le Mexique à l’âge de 20 ans pour jouer aux Pays-Bas. À ce moment-là, Giménez avait déjà attiré l’attention avec quatre buts en Ligue Europa.
Malgré cela, son absence sur le terrain lors du tournoi avait été regrettable, tout comme l’échec de l’équipe à sortir de la phase de groupes après des performances décevantes.
La concurrence saine entre les attaquants
Giménez lui-même a reconnu l’importance de la concurrence. « Je respecte Raúl comme attaquant. C’est un exemple, et je l’admire depuis toujours », a-t-il déclaré. Il espère que les deux peuvent contribuer à l’équipe nationale tout en continuant à exceller dans leurs clubs pour renforcer leurs chances de sélection.
Conclusion
Alors qu’Aguirre doit décider qui va affronter le Canada, la question reste : Jiménez ou Giménez ? Les performances de chacun pourraient influencer son choix et déterminer l’avenir du Mexique dans ce tournoi crucial.










