France
L’ancien joueur du Stade Toulousain (1964-1973) et du XV de France (1968-1974) est décédé ce mardi 23 septembre dans les Landes, à Saint-Laurent-de-Gosse.
La cité de Dax et tout le rugby landais sont en deuil, après ce décès survenu à l’âge de 78 ans.
Selon les premiers éléments de l’enquête, Bérot, demi de mêlée puis ouvreur qui a disputé plus de 100 matches avec le Stade Toulousain, aurait fait une chute mortelle de 20 mètres depuis sa palombière.
Monté peu après midi pour rejoindre deux camarades dans son installation, il aurait été victime d’un effondrement du câble de l’ascenseur qu’il utilisait depuis quinze ans, précipitant l’ancien rugbyman au sol.
Selon Isabelle Cazalis, maire de Saint-Laurent-de-Gosse, Bérot empruntait très régulièrement cet appareil depuis quinze ans, sans jamais avoir rencontré le moindre problème.
Les secours sont arrivés rapidement. À leur arrivée, le pouls était à peine perceptible et, malgré vingt minutes de réanimation, le médecin du Samu a constaté son décès et son état d’arrêt cardiorespiratoire.
Le parquet a ouvert une enquête pour déterminer les causes précises de l’accident, notamment sur une éventuelle défaillance technique de l’ascenseur; les témoins vont être auditionnés.
Né à Dax en 1947, Jean-Louis Bérot a construit une carrière sportive remarquable. Demi de mêlée puis ouvreur, il a rejoint le Stade Toulousain à 17 ans et y est resté plus d’une décennie avant de revenir dans son club formateur.
Sélectionné à 21 reprises en équipe de France entre 1968 et 1974, il s’est illustré par son jeu élégant et sa précision, notamment lors d’un match décisif contre l’Irlande dans le Tournoi des Cinq Nations.
À son retour dans les Landes, il a marqué durablement la vie locale en transformant le garage paternel en établissement thermal : les Thermes Bérot, devenus une référence à Dax.
Homme de traditions, il est resté fidèle à ses passions – rugby, chasse, bécasse et corrida – tout en incarnant une certaine élégance, avec l’accent gascon de ses racines.
Très impliqué dans la vie de l’US Dax, qu’il avait dirigée et soutenue tout au long de sa vie, il est resté proche de nombreux acteurs économiques et culturels landais. Un hommage officiel doit être rendu dans les prochains jours par le club dacquois, au stade Maurice-Boyau.
