Après une suspension de trois mois pour dopage, Jannik Sinner est de retour sur les courts, prêt à reprendre la compétition. Le joueur italien, testé positif à deux reprises au clostébol au début de l’année, voit sa sanction s’achever ce dimanche 4 mai, ouvrant la voie à sa participation attendue au Masters 1000 de Rome dès le mercredi 7 mai.

Retour sur une suspension controversée
Suite à deux tests positifs au clostébol, un anabolisant interdit, durant le tournoi d’Indian Wells en mars 2024, Jannik Sinner a été suspendu pour trois mois. Cette sanction, prononcée par l’Agence mondiale antidopage (AMA), a directement impacté le numéro 1 mondial qui a dû s’éloigner des courts à un moment charnière de la saison.
L’accord entre le joueur et l’AMA prévoit la fin de suspension ce 4 mai, ce qui permettra à Sinner de retrouver la compétition lors du prestigieux Masters 1000 à Rome, un tournoi de référence sur la terre battue italienne.
Les zones d’ombre autour de l’affaire
Malgré la levée de sa suspension, l’affaire n’est pas totalement éclaircie et continue de susciter débat et interrogation dans le monde du tennis. Si le double vainqueur de l’Open d’Australie 2024 et 2025 ainsi que lauréat de l’US Open 2024 bénéficie du soutien de ses fans dans son pays natal, la controverse reste présente à l’échelle internationale.
Certains observateurs et joueurs demandent même une réforme profonde du dispositif de lutte antidopage dans le tennis, estimant que le dossier Sinner révèle des failles dans la gestion des cas de dopage.
Le scénario avancé par Jannik Sinner
Jannik Sinner a toujours affirmé que sa contamination au clostébol était accidentelle. Selon ses explications, le joueur aurait été exposé à cette substance lors d’un massage réalisé par Giacomo Naldi, son physiothérapeute. Ce dernier utilisait un spray médicamenteux appelé Trofodermin pour soigner une coupure au doigt de Sinner, un produit contenant du clostébol strictement interdit par l’AMA.
Ce mélange fortuit entre soin et substance interdite a été au cœur des discussions, avec un débat portant sur la responsabilité du joueur face à des contaminations accidentelles possibles dans le cadre des traitements médicaux.









