James Sands vise l’Europe en imitant Rodri avec St. Pauli
James Sands est arrivé à Hambourg après Noël, avec des affaires inachevées et une nouvelle ambition brûlante. Le milieu de terrain de New York City FC veut réussir en Europe en affinant ses talents pour imiter le style du vainqueur du Ballon d’Or, Rodri.
Un transfert stratégique vers St. Pauli
Pour atteindre cet objectif, il a rejoint l’équipe de la Bundesliga, St. Pauli, pour le reste de la saison, désireux de capitaliser sur son expérience acquise lors de son prêt précédent au club écossais des Rangers en 2022-2023.
Sands, âgé de 24 ans, est convaincu que son expérience au sein du groupe City Football en MLS à New York l’aidera à rapprocher son jeu de celui de la superstar de Manchester City, qu’il étudie en détail et dont il s’efforce d’imiter le style.
Qualités appréciées par l’entraîneur
À son arrivée à St. Pauli, l’entraîneur Alexander Blessin a fait l’éloge de son nouvel attaquant, le comparant à Rodri, du moins en termes de certaines qualités. « Avec James, nous accueillons un joueur intelligent qui a une très bonne compréhension du jeu et qui trouve des solutions constructives sous pression grâce à sa technique solide », a déclaré le coach allemand.
Le talent de Sands pour l’anticipation défensive lui permet de réaliser de nombreuses interceptions et d’exercer rapidement une pression sur les adversaires.
Un parcours déjà marqué par l’expérience
L’année dernière, Sands a joué un rôle clé pour son club, débutant dans les 29 matchs auxquels il était disponible, alors que NYCFC terminait sixième de la Conférence Est et au 13e rang au total.
Depuis son intégration en tant que premier joueur formé au club en 2017, Sands, mesurant 1,85 m, est presque aussi grand que Rodri et, tout comme l’ailier espagnol, il est tout aussi à l’aise en défense centrale.
Inspiration et aspirations internationales
“Je pense que Rodri est le meilleur dans le monde à ce poste”, déclare-t-il. “Quand on parle de (Manchester) City, on ne le remarque pas toujours car il y a tous ces ailiers excitants ou (Erling) Haaland en attaque. Mais lorsque vous ne l’avez pas, c’est là que vous le manquez vraiment. J’essaie donc de tirer des leçons de son jeu.”
Alors que Sands sait qu’il lui reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant d’atteindre le niveau de Rodri, il espère que sa participation dans l’un des cinq grands championnats européens lui permettra d’épanouir son potentiel.
Le défi de l’adaptation
Bien qu’il ait bénéficié de l’enseignement du City Football Group, il est conscient que le défi consistera à adapter son style. « La chose la plus importante a été d’apprendre un nouveau style de jeu », dit-il, faisant référence à son expérience à Glasgow où il a effectué 41 apparitions toutes compétitions confondues.
Son prêt était initialement prévu pour 18 mois, mais les Rangers lui ont permis de retourner à New York quatre mois plus tôt pour commencer la saison de la MLS avec son club.
Le soutien de NYCFC et le retour en Europe
NYCFC a soutenu sa décision de rejoindre l’Europe, et il a échangé avec ses amis et coéquipiers de l’académie NYCFC, Gio Reyna et Joe Scally, sur leurs expériences en Allemagne. « C’est une situation excitante, surtout avec d’autres joueurs américains qui réussissent ici », dit-il.
St. Pauli, un club emblématique en Allemagne, a captivé son intérêt. « C’est un club incroyablement unique, et je n’avais aucune hésitation à les rejoindre. » Sands se prépare maintenant à relever le défi de voir son nouveau club, actuellement 14e au classement, affronter Eintracht Frankfurt, une équipe qu’il a déjà affrontée lors de la finale de la Ligue Europa.
Un parcours semé d’embûches mais prometteur
“J’ai hâte de prouver ma valeur ici, et j’espère attirer l’attention de l’entraîneur de l’USMNT, Pochettino, pour reprendre ma carrière internationale”, ajoute-t-il. En vue du Mondial 2026 aux États-Unis, il considère sa sélection comme un objectif majeur.
“Je pense que les États-Unis ont beaucoup de joueurs de qualité en Europe. Chaque joueur est différent, et j’espère apporter quelque chose d’unique à l’équipe nationale.”