Italie
Ce dimanche, dans le cadre des qualifications pour le Mondial 2026, l’Italie accueillait la Norvège à San Siro dans un duel décisif du groupe I. Pour reprendre la première place, la Squadra Azzurra devait gagner par neuf buts d’écart, un objectif virtuel qui n’a pas été atteint. Esposito a ouvert le score dès la onzième minute et a mis les Italiens sur de bonnes bases, mais après la pause, la Norvège est revenue avec force et a inscrit quatre buts en 45 minutes, bouclant le match sur le score de 4-1. Cette défaite laisse l’Italie à nouveau dépendante des barrages et entretient le doute sur les perspectives des prochaines échéances.
Pour Fabio Grosso, ancien entraîneur de l’OL et aujourd’hui figure du coaching en Serie A à Sassuolo, la situation est inacceptable et ne peut plus durer. Sur Radio Rai 1, il a dénoncé les lacunes structurelles et appelé à des réformes profondes. Il a expliqué que poursuivre les comparaisons avec le passé et l’équipe de 2006 n’aide pas les jeunes à progresser, et que le travail doit viser à combler les faiblesses sans se limiter à des analyses abstraites.
Selon lui, la nouvelle génération, portée par Esposito, démontre qu’il existe des joueurs compétents et que leur intégration en sélection est possible. Il insiste sur le fait que l’équipe doit s’appuyer sur ces talents plutôt que sur le poids du passé, afin de reconstruire un niveau plus élevé et une énergie nouvelle qui permettent d’atteindre des scènes importantes.
Il a également précisé que rebâtir la sélection ne se fait pas dans la nostalgie, mais par des efforts concrets et une dynamique moderne portée par la jeunesse et l’exigence sportive. Esposito est cité comme preuve qu’il existe des éléments prometteurs et que le chemin du renouveau peut s’appuyer sur eux pour relever les défis à venir.
Pour résumer : l’Italie s’incline 4-1 face à la Norvège et Fabio Grosso appelle à une reconstruction rapide portée par la jeunesse, invitant le pays à sortir de la nostalgie du passé pour rebondir rapidement.
