Dans le groupe I, la Norvège a dominé Israël 5-0, ce qui rend quasi inaccessible la première place, et Gennaro Gattuso avait déjà redéfini les priorités italiennes : viser les barrages de qualification pour la Coupe du monde 2026, dont le tirage est prévu le 21 novembre à Zurich.
Sous pression et sans marge d’erreur pour enchaîner les échecs des éditions précédentes, l’Italie ne peut pas jouer avec le feu et rappelle que les playoffs ne sont pas automatiques. Quatre semaines après la soirée d’angoisse face à Israël et la victoire arrachée dans les derniers instants, la Nazionale s’impose 3-1 à Tallinn contre l’Estonie, sans être flamboyante mais efficace.
Portés par une ligne offensive alignant Moise Kean, Matteo Retegui, Giacomo Raspadori et Riccardo Orsolini, les Italiens ont pris l’initiative dès la 4e minute lorsque Kean a exploité une ouverture de Federico Dimarco. Touché à la cheville droite peu après, l’attaquant de la Fiorentina a dû céder sa place à la 15e minute.
Privée de sa pointe clé, l’attaque a poursuivi l’assaut sur le but estonien, mais Retegui a manqué un penalty obtenu à la 30e minute sur un tir trop lisible contre Karl Hein.
Le break est venu à la 38e minute par Retegui, qui reprend d’un centre en retrait parfait de Orsolini et confirme une période favorable pour l’Italie, alors que le jeune milieu-retour s’inscrit dans une bonne passe offensive (trois buts et quatre passes décisives lors de ses trois dernières sélections).
La défense estonienne a tenu le coup et Hein, gardien du Werder Brême, a notamment brillé face à Raspadori (57e). Au retour après deux absences, Leonardo Spinazzola a gâché un contre à la 72e minute, mais il est devenu ensuite passeur décisif pour Pio Esposito, dont le premier but en sélection est intervenu à la 74e minute.
La grosse boulette de Gianluigi Donnarumma est ensuite venue à la 76e minute, offrant à Rauno Sappinen le troisième but estonien et relançant les discussions autour de la solidité du gardien.
Rendez-vous mardi à Udine pour un affrontement avec Israël, qui ressemble à une finale pour sécuriser le billet en barrages. Le contexte sera tendu: le stade sera à moitié vide en raison des manifestations dans la péninsule en soutien à Gaza.









