Revivez l’incroyable demi-finale de Ligue des champions entre l’Inter Milan et le FC Barcelone, une rencontre épique où les Nerazzurri ont su dominer une équipe catalane talentueuse mais fragile, s’imposant 4-3 après prolongation et décrochant ainsi leur place en finale.
Les héros de l’Inter Milan
Yann Sommer, un gardien en état de grâce
Mercredi soir, lors de ce match retour intense, Yann Sommer a été l’artisan principal de la qualification interiste. Le gardien suisse a multiplié les exploits, réalisant sept arrêts décisifs sur dix tirs adverses, notamment face au jeune prodige Lamine Yamal. Intraitable, Sommer a offert une performance qui restera gravée dans les mémoires.
Lautaro Martinez porte son équipe
Souffrant d’une élongation à la cuisse gauche depuis le match aller (3-3 en Catalogne), Lautaro Martinez était incertain mais a finalement répondu présent avec panache. Il a ouvert le score dès la 21e minute, confirmant son rôle de moteur et de leader des Nerazzurri dans ce duel d’anthologie.
Marcus Thuram, providentiel
Malgré un début de confrontation compliqué, l’attaquant français a su se montrer décisif au moment crucial. Auteur du but ultra-rapide au match aller et d’une passe décisive capitale pour le but victorieux de Davide Frattesi à la 99e minute, Thuram a démontré sa ténacité et sa qualité technique.
Denzel Dumfries, un cauchemar pour Barcelone
Après un doublé impressionnant en Catalogne, le latéral droit néerlandais de l’Inter a cette fois été passeur sur deux buts clés, celui de Lautaro Martinez à la 21e minute et celui in extremis de Francesco Acerbi dans le temps additionnel (90e+3). Sa contribution offensive a été létale.
Un collectif Nerazzurri indestructible
Les hommes de Simone Inzaghi ont affiché une résilience exceptionnelle, symbolisée par Francesco Acerbi, auteur du but inespéré à la 90e+3 minute. À 37 ans, il incarne l’expérience mise au service d’une équipe habitée par une volonté inébranlable, capable de briser la fougue catalane et de rallier la finale de la Ligue des champions pour la septième fois de l’histoire du club. La quête du quatrième sacre continental continue à Munich.
Les performances marquantes du FC Barcelone
Lamine Yamal, un jeune prodige infatigable
Malgré l’élimination, le jeune ailier droit catalan a brillé tout au long de la double confrontation. Véritable moteur offensif, il a touché 124 ballons, tenté neuf tirs (cinq cadrés) et troublé la défense de l’Inter grâce à ses dribbles et sa vivacité. Yann Sommer l’a toutefois privé à plusieurs reprises d’une réussite méritée, mais la performance de ce joueur de seulement 17 ans laisse entrevoir un avenir prometteur.
Un Barça spectaculaire mais instable
Sous la houlette d’Hansi Flick, Barcelone a montré un football séduisant, notamment grâce à l’apport de joueurs comme Raphinha et Robert Lewandowski. Après avoir renversé la situation pour mener 3-2 à la 87e minute, les Catalans ont malheureusement craqué dans les dernières secondes du temps réglementaire puis en prolongation. Cette contre-performance rappelle les tourments européens du club ces dernières années, malgré une jeunesse talentueuse et des succès en Supercoupe d’Espagne et en Coupe du Roi cette saison.
Les déceptions de la soirée
Ronald Araujo, un substitut fatal
Entré en jeu à la 76e minute, le défenseur central uruguayen n’a pas répondu aux attentes et s’est montré coupable sur les deux buts encaissés aux pires moments. Ceux-ci ont scellé le sort du Barça et accentué sa malédiction lors des phases finales européennes. Après plusieurs erreurs décisives à haut niveau, Araujo apparaît désormais comme un poids pour son équipe.
Une défense catalane trop fragile
Le jeu offensif flamboyant du Barça masque encore une vulnérabilité défensive manifeste. La ligne arrière, souvent trop haute, a laissé trop d’espaces dans le dos, offrant aux Nerazzurri de multiples occasions de contre-attaques dangereuses. Ce manque de rigueur a coûté cher à Barcelone face à des milieux et attaquants italiens habiles et expérimentés.











