Un but en prolongation de Davide Frattesi a propulsé l’Inter Milan en finale de la Ligue des Champions en éliminant le FC Barcelone, à l’issue d’un des affrontements européens les plus mémorables de l’histoire.
Un match épique plein de retournements de situation
Barcelone croyait avoir accompli un incroyable retour grâce à un but de Raphinha à la 87e minute. Cependant, le vétéran défenseur central de l’Inter, Francesco Acerbi, âgé de 37 ans, a égalisé dans le temps additionnel à la 93e minute, envoyant la rencontre en prolongation.
L’Inter avait pris l’avantage dès la 21e minute par Lautaro Martinez, avant qu’Hakan Calhanoglu ne transforme un penalty à la 45e suite à une faute de Pau Cubarsi sur Lautaro. Barcelone a riposté grâce à deux passes décisives de l’arrière gauche Gerard Martin : d’abord pour Eric Garcia à la 54e minute, puis pour Dani Olmo qui a marqué de la tête six minutes plus tard.
Malgré ces exploits, c’est l’Inter qui a mis fin au rêve du triplé du Barça et se rendra à Munich pour sa seconde finale de Ligue des Champions en trois ans. Avec un total de 13 buts sur les deux matchs, cette double confrontation est devenue l’une des plus prolifiques de l’histoire de la compétition.
Comment l’Inter a-t-il réussi cet exploit ?
Simone Inzaghi et ses joueurs semblaient pourtant condamnés. Menés 3-0 en seconde période et pris de court comme à Montjuic la semaine précédente, ils semblaient avoir perdu leurs espoirs. La dernière chance est venue sous la forme d’une longue balle et d’une récupération de Marcus Thuram, qui a pourtant mal orienté sa passe.
Mais Denzel Dumfries, infatigable, n’a jamais abandonné. L’infatigable numéro 29 des Pays-Bas a pesé sur toute la rencontre, offrant à l’Inter la possibilité d’une dernière folie offensive. Ce fut finalement Francesco Acerbi, d’habitude défenseur central, qui s’est improvisé avant-centre pour marquer un but extraordinaire en fin de temps réglementaire, relançant la partie pour une mi-temps supplémentaire.
En prolongation, les remplaçants Mehdi Taremi et Davide Frattesi ont combiné pour marquer le but vainqueur, tandis que le gardien Yann Sommer a repoussé les tentatives de Lamine Yamal, assurant la qualification de l’Inter.
Une des plus grandes confrontations en Ligue des Champions
Cette double rencontre illustre parfaitement la folie et l’imprévisibilité du football européen. Avec 13 buts marqués au total, elle rivalise avec des duels historiques comme le Liverpool 7-6 Roma en 2018 ou le Bayern Munich 12-1 Sporting CP en 2014.
Entre rebondissements, tension extrême, et dramatiques retournements, ce match rejoint le panthéon des grandes rencontres européennes, aux côtés des exploits légendaires comme celui de Liverpool à Anfield contre Barcelone en 2019 ou la mythique remontada du Barça à Paris.
L’impact décisif de Denzel Dumfries
Denzel Dumfries a été une figure clé de cette double confrontation avec deux buts et deux passes décisives. Sa vitesse, sa puissance et son sens du timing ont souvent fait la différence, en particulier sur le côté droit du terrain où il a su combiner avec ses coéquipiers pour déstabiliser la défense catalane.
Sa capacité à manier le ballon dans la surface adverse, combinée à une grande discipline défensive, a été un atout majeur pour l’Inter qui a su exploiter ses montées pour créer des occasions et marquer.
Un penalty décisif pour l’Inter
Le penalty transformé par Hakan Calhanoglu à la 45e minute a suscité beaucoup de discussions. Initialement, l’intervention de Pau Cubarsi sur Lautaro Martinez semblait être un tacle parfaitement maîtrisé. Mais l’arbitrage vidéo a révélé que Cubarsi avait touché le pied d’appui de Lautaro avant le ballon.
Le VAR a confirmé la faute, offrant à l’Inter un penalty clé pour revenir rapidement dans la partie. Cette décision arbitrale a été déterminante dans le dénouement final.
La performance prometteuse de Lamine Yamal face à l’Inter
Bien qu’Inter ait mieux géré le jeune prodige lors du second match, Lamine Yamal a continué à impressionner. Très actif dès le début de la rencontre, il a souvent mis en difficulté les défenseurs milanais, en particulier Federico Dimarco et Henrikh Mkhitaryan.
Ses dribbles et ses passes ont créé plusieurs occasions pour Barcelone, même si l’efficacité n’était pas toujours au rendez-vous. Le talent du jeune ailier reste une très bonne nouvelle pour le club catalan.
Des latéraux inattendus brillent pour Barcelone
Privés de leur latéral droit Jules Koundé et de leur latéral gauche Alejandro Balde, tous deux blessés, Barcelone a dû miser sur Eric Garcia et Gerard Martin. Ces derniers ont su être décisifs en réduisant l’écart et en offrant au Barça un espoir de remontée.
Garcia a ouvert le score en première intention sur une passe de Martin, tandis que ce dernier a délivré une superbe passe décisive pour Dani Olmo. Malgré ces contributions précieuses, la défense catalane a été prise en défaut en toute fin de match.












