La Coupe du Monde 2026, co-organisée par les États-Unis, le Canada et le Mexique, s’annonce déjà sous haute tension en raison des divisions politiques internes au sein des États-Unis, selon Alexi Lalas, ancien milieu de terrain international et commentateur reconnu sur Fox Sports.
Une ambiance politique pesante autour de l’USMNT
Le soutien à l’équipe masculine américaine de football (USMNT) pourrait être affecté par les débats politiques actuels aux États-Unis. Alexi Lalas, 54 ans, fervent partisan de l’ex-président Donald Trump, estime qu’une partie des Américains ne souhaiteront pas la réussite de leur équipe nationale lors de la Coupe du Monde.
Lalas souligne que le contexte politique du pays apporte un « bagage » qui suivra l’USMNT sur le terrain en 2026. Il précise qu’en dépit du potentiel rassemblement interne à travers le tournoi, certains, à l’intérieur comme à l’extérieur des États-Unis, pourraient souhaiter l’échec de l’équipe américaine « pas forcément par goût pour le football, mais à cause des valeurs politiques que représente le pays ».
Relations tendues avec les pays co-hôtes
Les tensions ne se limitent pas au territoire américain. La candidature conjointement déposée avec le Canada et le Mexique en 2017 semblait judicieuse, mais la situation politique actuelle pose question sur cette alliance. Le président américain a d’ailleurs évoqué l’idée de faire du Canada un « 51e État » et mis en œuvre une politique stricte d’immigration à la frontière mexicaine.
Ces déclarations ont suscité des réactions opposées chez les coorganisateurs, notamment Jesse Marsch, sélectionneur américain du Canada, qui a publiquement critiqué le président Trump, tandis que Victor Montagliani, président canadien de la Concacaf, a fermement rappelé la souveraineté intacte du Canada.
Un déséquilibre dans l’organisation des matchs
En tant que pays principal organisateur, les États-Unis accueilleront 78 des rencontres, contre seulement 13 pour le Canada et le Mexique chacun, jusqu’aux huitièmes de finale. Alexi Lalas questionne la pertinence de ce modèle dans le contexte politique actuel.
Il admet que l’alliance avait du sens lors du dépôt de la candidature, mais affirme qu’aujourd’hui, « il y aurait un argument solide pour que les États-Unis organisent seuls la Coupe du Monde ». Malgré cela, il entrevoit un tournoi largement centré sur le territoire américain, au vu du nombre élevé de rencontres prévues sur place.
Un soutien revendiqué à Donald Trump
Lalas n’hésite pas à affirmer son positionnement politique, étant un républicain inscrit fier de soutenir Donald Trump. Il a participé à plusieurs rassemblements pro-Trump et relaie régulièrement ses messages sur les réseaux sociaux.
Interrogé à Los Angeles, il explique qu’il approuve la direction prise par Trump et ses actions, tout en reconnaissant la critique et la division importantes suscitées par cette figure politique parmi l’opinion publique américaine.










