Impact des entrants au Havre : faible bilan en Ligue 1

Impact des entrants au Havre : faible bilan en Ligue 1

Impact des entrants au Havre: aucun entrant n’a été décisif depuis le début du championnat, et la difficulté persiste par rapport à la saison précédente.

France

Après le nul concédé contre Lorient (1-1 le 21 septembre), Didier Digard n’avait pas mâché ses mots: l’impact des entrants au Havre n’avait pas été suffisant et les Havrais n’avaient pas apporté ce qu’ils auraient dû.

À Le Havre, l’impact des entrants en jeu demeure constant: en six journées, aucun joueur entré en cours de match n’a été décisif, que ce soit par un but ou une passe. Seul Metz, dernier de Ligue 1, présente une statistique similaire.

Ce problème est ancien en Normandie. La saison dernière, il a fallu attendre la 14e journée pour assister à une entrée décisive: Yanis Zouaoui, passeur sur corner pour Gautier Lloris lors de la défaite à Nice (1-2, le 7 décembre). La seconde offrande venait d’Antoine Joujou pour André Ayew (1-5 à Marseille, le 5 janvier, 16e journée), tandis qu’Ayew fut le premier et unique remplaçant à se transformer en buteur, à Angers lors de la 20e journée (1-1).

« Ce n’est pas de la mauvaise volonté. Entrer dans un match, c’est difficile, il faut être prêt à la fois dans les jambes et dans la tête », a rappelé Didier Digard.

En quarante rencontres dirigées par Digard à la tête du HAC, les non-titulaires n’ont donc offert qu’un point et été impliqués dans trois buts. Pour toute équipe visant l’Europe ou le maintien, ces chiffres restent largement insuffisants; aucune formation parmi les clubs du top 5 européen n’affiche de telles statistiques depuis la saison précédente.

« Comment modifier la donne ? » répond l’entraîneur: « Il faut leur montrer et leur dire que c’était insuffisant, et les encourager à ce que cela change. On a la chance que tout soit filmé et qu’on puisse leur montrer ces images. Et surtout, ce sont des bons garçons. Ce n’est pas de la mauvaise volonté. Entrer dans un match, c’est difficile, il faut être prêt à la fois dans les jambes et dans la tête. »

Très limitée offensivement l’année dernière lors de la phase aller, l’équipe avait gagné en qualité sur la phase retour, sans que cela résolve l’équation. Et cette saison, le banc havrais semble outillé pour performer. « C’est un groupe plus homogène que le précédent », affirme Digard. « C’est ce qui peut rendre les choses difficiles: tout le monde mérite de jouer et tous ceux qui ne débutent pas sont déçus. Mais il faut réussir à basculer pour bien entrer. » Si les Havrais y parviennent, le club doyen pourrait basculer du bon côté.

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