Une icône du rugby français s’est éteinte. André Herrero est décédé à l’âge de 87 ans dans la nuit de jeudi à vendredi. Figure emblématique du Rugby Club Toulonnais et du XV de France, Herrero a laissé une empreinte durable dans l’histoire du rugby tricolore. Ancien joueur, il a aussi été manager et président du RCT, et il était le grand frère de Bernard et Daniel Herrero.

Sous les couleurs toulonnaises, Herrero a disputé les finales du Championnat de France en 1968 et 1971, sans succès. Le Rugby Club Toulonnais a annoncé son décès dans la nuit de jeudi à vendredi, saluant « Le Grand » et exprimant ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Le club se souviendra de lui comme d’une personnalité qui incarnait Toulon et le rugby, une voix forte et une présence fraternelle.
Jo Maso, ancien international et coéquipier, a été bouleversé par cette disparition. « Le Géant », « Dédé », comme on l’appelait, a marqué son époque par son caractère bien trempé, sa puissance et sa lecture du jeu, et par cette manière unique de faire aimer le rugby à toutes les générations. Hubert Falco, ancien maire de Toulon, a évoqué Herrero comme une figure qui dépassait les tribunes de Mayol et qui était à la fois une âme, une voix et une parole forte, libre et chaleureuse.
Herrero a aussi été manager du XV de France entre 1992 et 1995, avant Jo Maso. Les deux hommes ont évolué ensemble à Toulon. « J’ai débuté en équipe première à 17 ans, aux côtés d’André Herrero », se souvient Maso. « C’était un homme à poigne, qui aimait le combat et le défi. Il dégageait un magnétisme contagieux et ses mots peu nombreux portaient. À Toulon, c’était un monument. »
Sa disparition laisse une empreinte durable dans le rugby de Toulon et en France, et les hommages affluent dans les clubs et les instances qui l’ont connu de près.









