Depuis la qualification de l’Angleterre pour la Coupe du Monde 2026, Harry Kane, attaquant du Bayern Munich, a prononcé un discours vibrant devant ses coéquipiers, appelant à garder la même faim et à considérer le prochain rassemblement comme une vraie étape de préparation.
Dans le vestiaire de Riga, après une victoire 5-0 sur la Lettonie qui scellait la qualification, Kane a exhorté les joueurs moins expérimentés à ne pas relâcher l’effort et à traiter le prochain stage comme une préparation sérieuse. Pour lui, c’est une clé pour aller loin dans les campagnes futures.
Certains pourraient dire que cela ne garantit pas le succès, Kane n’ayant pas encore remporté de Coupe du Monde avec l’Angleterre. Et pourtant, son attitude met en lumière la mentalité qui distingue les grands talents.
Dans le sport d’élite, on rappelle souvent que la vraie clé réside dans la façon de gérer l’échec. Des proches de figures comme Lionel Messi et Michael Jordan évoquent une certaine forme d’illusion qui ne laisse pas les défaites nourrir le doute. Cette capacité à tourner la page fait partie de la mentalité des grands joueurs.
Cette dynamique transparaît chez Kane et son dernier grand souvenir en Coupe du Monde, en 2022 : le penalty manqué lors de la défaite 2-1 en quart de finale contre la France. Le capitaine affirme qu’il n’y pense presque plus, malgré le poids émotionnel de ce moment.
Il explique toutefois qu’après ce tournoi, il s’est efforcé d’apprendre et de progresser, non seulement sur le plan technique des penalties, mais comme joueur polyvalent et meilleur dans l’ensemble.

Après ce penalty, Kane affirme avoir enchaîné environ 31 tentatives sans manquer, ajustant légèrement sa technique et restant fier de cette progression.
Du côté du staff, l’entraîneur Thomas Tuchel a plaisanté en disant qu’il était presque soulagé que Kane ait récemment manqué un tir pour le Bayern contre Wehen Wiesbaden, car cela montre qu’il n’est pas « destiné » à manquer.
Côté chiffres, Kane vise désormais les 100 buts pour l’Angleterre, avec 76 à son compteur, bien loin du record de Wayne Rooney (53). À 32 ans, il se sent aujourd’hui bien meilleur qu’à Tottenham, notamment dans sa perception du jeu, sur et hors du ballon.
« Je me sens en forme et je ne compte pas ralentir », a-t-il déclaré. « Je veux rester à ce niveau aussi longtemps que possible. Je suis à 76, il me reste 24, et il reste quelques matches avant la Coupe du Monde, puis j’essaierai de m’approcher des 100. »
Il a ajouté être fier d’avoir dépassé Rooney et de se projeter en avant, tout en reconnaissant que tout tourne autour du prochain moment. « Dans la vie, il faut toujours penser au moment suivant et au prochain camp, au prochain match », a-t-il insisté, estimant que ces expériences le forment comme joueur et comme personne.
« J’ai eu la chance de jouer à deux Coupes du Monde maintenant », a-t-il poursuivi. « Elles restent les plus grands tournois auxquels on participe. J’ai échangé avec des coéquipiers qui ne les ont pas encore vécues, et j’espère pouvoir aider les autres à profiter de l’expérience et à aller jusqu’au bout. »
En conclusion, Kane rappelle qu’il faut rester humble et ne pas prendre ces moments pour acquis, tout en se projetant vers novembre et les deux matchs qui permettront de maintenir l’élan actuel.











