Un homme de 58 ans a été placé en garde à vue puis déféré au parquet de Dijon pour avoir tenté de voler les tenues de match de deux joueuses du club de football féminin local. Parallèlement, il est également poursuivi pour harcèlement sur l’une d’entre elles, un comportement qui aurait duré près de 16 mois.
Une infiltration organisée avec un faux logo de la Fédération française de football
Le samedi précédant un match de championnat féminine entre Dijon et Saint-Étienne, l’homme a tenté d’accéder aux vestiaires en se faisant passer pour un médecin chargé des contrôles antidopage. Pour parvenir à ses fins, il utilisait un faux logo officiel de la Fédération française de football, dans le but de récupérer les tenues de deux joueuses.
Cette usurpation d’identité et l’usage de faux documents ont donc porté atteinte à la crédibilité du club et à la sécurité des joueuses, ce qui explique les poursuites pour usage de faux en plus des suspicions de vol et de harcèlement.
Les motivations et la procédure judiciaire
Placé en garde à vue dès le jour des faits, le suspect a reconnu avoir mis en place ce stratagème. Selon ses propres déclarations, il cherchait avant tout à obtenir des souvenirs des deux joueuses qu’il admire, et à nouer un lien personnel avec l’une d’elles.
Âgé de 58 ans, il ne présente pas de casier judiciaire récent, hormis un délit routier datant d’il y a plus de quinze ans. Actuellement, il est soumis à un contrôle judiciaire strict, incluant une interdiction d’approcher les stades où évolue le DFCO féminin ainsi que toute relation avec les victimes.
Audience à venir
Le ministère public a indiqué que cet homme sera jugé le 18 juillet. D’ici là, la procédure visant à sanctionner ces actes de harcèlement dans le milieu du football féminin à Dijon suit son cours.











