France
Pour le premier de leurs deux matches de préparation avant le Mondial, les Bleues ont battu l’Angola 26-22 à Dunkerque, vendredi. Cette rencontre ouvrait leur cycle de préparation en amont du championnat du monde. Elles enchaîneront dimanche avec un deuxième test contre le Japon, puis se rendront aux Pays-Bas, où elles affronteront la Tunisie vendredi à Bois-le-Duc pour lancer la défense de leur titre.
Une première période compliquée
La meilleure équipe africaine a donné du fil à retordre, portée par sa pivot Albertina Kassoma (3 réussites sur 5). À la mi-temps, l’Angola menait 14-13, tandis que les Françaises freinaient leur attaque et subissaient en défense. L’absence de trois cadres dans le back court — Estelle Nze Minko (maternité), Laura Flippes (maternité) et Grâce Zaadi (béquille) — a pesé sur l’effectif. Oriane Ondono a expliqué au micro de beIN Sports que l’Angola est une équipe très dure physiquement et que les Tricolores étaient « un peu crispées »; elle a ajouté qu’en deuxième période l’intensité est montée et qu’elles les ont usées, ce qui a rendu le retour des vestiaires plus favorable.
Pour amorcer le retour, les Tricolores ont lancé un 5-0 en début de seconde période (19-16). Floriane André, entrée en relais, a signé 11 arrêts sur 18 tirs et a remplacé Hatadou Sako, qui restait sur 1/15 offensivement. Cette remontée a permis aux Bleues de prendre le contrôle du rythme et de redonner de la confiance à leur défense.
« Plus d’agressivité » dans le deuxième acte
En l’absence de l’autre titulaire habituelle (Sako), Laura Glauser, forfait pour le Mondial, a été rassurée par la performance de la gardienne de Brest, qui a aussi détourné un penalty important à 20-18 (45e). « Je lance mon match par des parades, c’est plus facile pour moi, et la défense, meilleure qu’en première, m’a bien aidée », a déclaré André. Gardillou a ajouté : « On a mis plus d’agressivité ». « En première, on n’a pas réussi à prendre la bonne profondeur défensive pour protéger Hatadou. » Le Japon, beaucoup plus véloce et moins physique, proposera dimanche un tout autre type d’adversité.
