France
Hichem Daoud, international algérien de handball, a déjà passé quatre saisons en Starligue et nourrit l’envie de revenir y jouer avec le Pau Billère Handball, afin d’ajouter un nouveau chapitre à son histoire d’amour avec le Béarn. Arrivé à l’été 2023 sur le fil, il a peu à peu trouvé sa place dans le collectif et dans la région. Le Béarn n’était pas totalement inconnu : son épouse est originaire de Bidos, près d’Oloron-Sainte-Marie. « J’entends parler du Béarn, donc quand j’ai reçu la proposition du Billère Handball, je n’ai pas hésité », confie-t-il, sourire en bandoulière.
Sur le terrain, Daoud incarne la polyvalence. Après des passages par Istres et Limoges, où il avait connu une montée en Starligue et quatre saisons dans l’élite, il était attendu par le public. Positionné demi-centre à ses débuts, il a rapidement démontré sa capacité à tout faire : arrière droit, ailier gauche, demi-centre… « À Istres, on m’appelait le couteau suisse. J’ai joué pratiquement partout », rappelle-t-il. Interrogé sur son poste de prédilection, il répond : « Je ne suis pas attaché à un seul poste, je suis handballeur et j’irai là où je peux être utile. J’aime défendre et, avec un jeu qui va vite, la polyvalence devient un atout. » Repositionné à l’aile gauche au PBH, il brille tant en défense qu’en attaque.
Humaniste, son moteur est l’ambition, qui colle à l’esprit du club. « Le club est sur la bonne voie dans sa démarche. Dans la vie comme sur le terrain, il faut être ambitieux : celui qui n’avance pas recule », affirme-t-il. À Billère comme dans le Béarn, Daoud a trouvé un cadre propice à son épanouissement et à sa vision du sport. Il se souvient aussi de son passage au Sporting d’Este : « Quand nous avons enchaîné des défaites lors de ma première saison, j’ai observé le public qui, loin de nous insultait, nous applaudissait et nous soutenait. Cela nous a donné confiance et nous a poussés à offrir le meilleur. »
Pour lui, partager une parenthèse enchantée le vendredi, avec les supporters, est une source de bonheur durable. « Il y a tellement de misère dans la vie quotidienne que ce moment de pure joie à Billère mérite d’être vécu sur le long terme », conclut-il, prêt à poursuivre son aventure béarnaise et à écrire sur la longueur, une page de son histoire à Billère.
