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Rennes traverse une période délicate en Ligue 1, et Habib Beye se retrouve sous pression pour trouver les bons réglages alors que les résultats peinent à se dessiner. Le club a encore manqué d’efficacité au Havre dimanche, enchaînant un nul 2-2 qui nourrit les interrogations. Dès qu’il prend l’avantage, Rennes semble perdu dans sa gestion du match et peine à rester conquérant. Si les premiers segments de jeu peuvent être corrects, la seconde moitié est plus fragile et le doute s’installe.
Contre Lens, Rennes a livré une prestation limitée malgré l’ouverture du score et à onze contre dix. L’impuissance a dominé, et l’issue s’est jouée davantage sur la volonté adverse que sur une maîtrise collective. Même avec des victoires contre l’OM et Lyon et une association Embolo-Lepaul qui promettait, le départ reste incertain et éloigne Rennes d’une constance attendue.
Le coach a aussi suscité des débats, notamment pour une décision qui a surpris après le nul face à Lens, quand il a demandé à ses joueurs de ne pas s’exprimer en zone mixte. Cette mesure a alimenté les discussions sur le crédit dont bénéficie Beye auprès des joueurs, et des rumeurs de frictions circulent sur d’éventuels dissensions avec certains cadres, comme Brice Samba et Seko Fofana.
Pour tenter d’apaiser les incompréhensions, une réunion entre joueurs a été organisée après Lens, à l’initiative d’Alidu Seidu, l’un des cadres avec Samba, Fofana et Rongier. Des réserves et des malentendus semblent ressortir des échanges, mais sans confrontation ouverte vis-à-vis de l’autorité du coach. Sur le terrain, Samba a souvent été décisif et Fofana continue à mettre de l’énergie, même si des doutes subsistent sur le projet de jeu.
Sur le plan managérial, Rennes attendrait des clarifications avant la prise de fonction d’un nouveau président du conseil d’administration. Selon Ouest-France, Alban Gréget doit céder son siège à Guillaume Cerutti, président de la Collection Pinault. Cerutti se prépare à occuper ce rôle à Paris et à Venise, et Gréget avait davantage pesé dans les choix précédents comme celui de remplacer Olivier Cloarec et de désigner Massara comme directeur sportif, avant que la situation n’évolue au printemps 2024.
