Face à une crise qui s’accentue, le FC Grenoble Rugby et son président Patrick Goffi ont publié un communiqué pour se défendre après la mise à pied conservatoire de Nicolas Nadau, l’entraîneur des trois-quarts, annoncée hier. Le club affirme que les faits reprochés ne remettent pas en cause les compétences techniques de Nadau ni celles de l’ensemble du staff. Le communiqué précise que l’incident relayé lors du match à Brive ne constitue pas une remise en cause des autres responsabilités et vise uniquement ce contexte précis.
Le texte affirme que les compétences techniques de Nadau et celles du staff n’ont jamais été remises en question. Les faits reprochés concernent exclusivement l’incident survenu lors du match de Brive, relayé par les médias. « En aucun cas les compétences techniques de M. Nicolas Nadau ni celles de l’ensemble du staff n’ont été remises en question. Les faits reprochés concernent exclusivement l’incident survenu lors du match de vendredi soir à Brive, incident relayé en direct par les médias. »
Depuis hier, les joueurs, soutenus par Provale, leur syndicat, ont décidé de refuser l’entraînement et menacent même de boycotter leur prochain match de Pro D2 face à Provence Rugby, prévu vendredi soir au Stade des Alpes.
Pour rappel, Nadau, irrité par le staff médical, s’était emporté lorsque celui-ci n’avait pas réussi à recoudre l’arcade de son pilier droit Johannes Jonker dans les quinze minutes réglementaires. Il avait lancé : « Il faut lui dire (au médecin du club), c’est une faute professionnelle ce qu’il vient de faire ! Et il est où Hueber ? Mes couilles aussi, là ! »
Selon Patrick Goffi, seul cet incident aurait entraîné la mise à pied conservatoire et la convocation à un entretien, ce vendredi, à l’issue duquel une décision définitive sera prise dans le délai légal de 48 heures.
Le communiqué défend aussi le manager du club, Aubin Hueber. Il affirme que son parcours professionnel et sportif force le respect et qu’il n’intervient en aucun cas dans les prérogatives réservées aux entraîneurs.
Le dirigeant regrette la prise de position des joueurs, qu’il juge malheureuse pour les spectateurs et partenaires qui soutiennent le FCGR et financent les salaires. Le club espère que la rébellion des joueurs se traduira sur le terrain dès vendredi.









