France
Le club de Grenoble traverse une période de turbulences depuis l’annonce de la mise à pied de l’entraîneur Nadau. L’Union des clubs professionnels de rugby (UCPR) est montée au créneau pour défendre la gouvernance du FC Grenoble. Les joueurs, soutenus par leur syndicat Provale, menacent de faire grève et de quitter les entraînements.
Selon des informations relayées mardi par Rugbyrama, la mise à pied de Nadau, responsable des arrières grenoblois, intensifie le bras de fer à Grenoble. Les joueurs ont annoncé une grève avec le soutien de Provale. Le président du club a répliqué par un discours de fermeté: « qu’ils fassent grève ne changera rien et cela serait contre-productif ». L’UCPR est intervenu pour apporter son soutien à la direction et rappeler la nécessité de sérénité dans le dossier.
Dans un communiqué, l’UCPR rappelle son soutien à la gouvernance du FC Grenoble et précise les enjeux évoqués par Provale concernant un droit de retrait des joueurs et l’absence d’encadrement du groupe pro grenoblois pendant les entraînements, en l’absence de Nadau. L’Union affirme que l’argument du non-respect de l’encadrement minimal est infondé: le staff technique comprend notamment deux autres titulaires du Diplôme d’État Supérieur requis par les textes. Elle rappelle aussi que les conséquences sportives et financières d’une absence d’entraînement ou d’une grève seraient lourdes pour le club et ses soutiens.
Le communiqué publié en intégralité réitère ces éléments et précise que l’UCPR demeure attachée à la gouvernance et à la responsabilité des dirigeants. Il rappelle que les acteurs doivent être conscients des répercussions potentielles et que toute absence d’entraînement ou mouvement de grève aurait des effets directs sur le club et ses partenaires.
