À Auxerre, l’Olympique lyonnais a dû se contenter d’un nul et Dominik Greif a offert le seul souffle marquant à l’OL en repoussant le penalty de Lassine Sinayoko. C’était le premier arrêt sur penalty d’un gardien lyonnais face à n’importe quel adversaire dans l’exercice des penalties depuis Grégory Coupet, qui avait stoppé un tir contre Bastia le 19 décembre 1997.

Promis, Greif n’a pas fermé les yeux au moment de choisir un côté sur la tentative de Lassine Sinayoko. En s’étirant de tout son gabarit, le Slovaque a repoussé le tir et permis de rester à 0-0 à la mi-temps. Cette intervention est venue répondre aux critiques qui l’avaient pointé du doigt ces dernières semaines, en démontrant sa capacité à peser dans les moments clés.
« Ce n’est pas grand-chose pour un gardien. Tu regardes le ballon et le joueur, tu choisis l’un des côtés et tu espères que ce soit le bon. » Ce contexte a fait de cet arrêt un temps fort, mais il n’a pas suffi à offrir le boost d’énergie nécessaire, l’OL devant poursuivre pour obtenir au moins un point.
Greif a ensuite dû rester vigilant après la pause, en multipliant les interventions pour préserver le zéro et assurer au moins un point.
Au final, Greif devient le premier gardien de l’OL à stopper son premier penalty subi en Ligue 1 depuis Grégory Coupet contre Bastia le 19 décembre 1997. Le match s’est conclu sur un 0-0 qui laisse l’OL dans le milieu du classement.









