Don Hutchison, ancien joueur des deux grands clubs de Liverpool, Everton et Liverpool FC, affirme que l’ambiance à Goodison Park est bien plus intense et hostile que celle d’Anfield. Alors qu’Everton s’apprête à quitter ce stade historique pour emménager dans une nouvelle enceinte, l’ex-capitaine des Toffees partage son ressenti sur cette atmosphère unique.
Une ambiance incomparable à Goodison Park
Goodison Park, théâtre des matchs d’Everton depuis 1892, sera bientôt laissé derrière l’équipe qui déménage à Bramley-Moore Dock pour la saison 2025/26. Pour Hutchison, ce stade emplit d’histoire surpasse largement le voisin d’Anfield, domicile des Reds.
« La différence, c’est qu’Everton est plus hostile, plus chaotique », explique-t-il. Il se souvient notamment du dernier Merseyside Derby joué à Goodison, où il régnait une tension palpable : « Il y avait cette sensation sous-jacente que ça pouvait exploser à tout moment. »
Le poids historique des rivalités et l’atmosphère électrique
Les confrontations entre Everton et Liverpool ne manquent jamais de passion, mais selon l’ancien milieu de terrain, les matchs à Anfield sont souvent moins tendus car Liverpool domine historiquement la rivalité.
Hutchison rappelle qu’il fut le dernier capitaine d’Everton à s’imposer à Anfield avant la pandémie, signe des difficultés qu’a l’équipe à scorer chez son rival. En revanche, à Goodison Park, l’ambiance « est dix fois meilleure » : « C’est l’atmosphère dans laquelle tous les joueurs veulent évoluer : bruyante, pleine de haine et très hostile. »
Il souligne aussi le paradoxe local où familles et amis peuvent supporter des équipes opposées tout en restant soudés : « On peut être en famille de quatre, avec deux rouges et deux bleus, c’est ça l’esprit de Merseyside. »
Un adieu difficile à Goodison Park
Everton s’apprête à disputer son ultime rencontre à Goodison Park le 18 mai face à Southampton avant le grand déménagement dans le nouveau stade de 52 888 places. L’entraîneur David Moyes s’est récemment exprimé sur les contraintes liées à cette transition, regrettant l’absence de séances d’entraînement sur la pelouse du nouveau stade, dont le terrain a été récemment démonté.
« Aujourd’hui, les joueurs modernes évoluent dans différents stades, donc ce n’est pas totalement inhabituel, mais l’objectif est de transformer ce lieu en véritable domicile en se familiarisant rapidement avec lui », a-t-il déclaré, tout en regrettant de ne pas avoir pu préparer ses joueurs dans ces conditions idéales.








