
Girondins de Bordeaux : révélations étonnantes sur la DNCG
Découvrez les révélations surprenantes sur le déficit des Girondins de Bordeaux et la validation de leur budget par la DNCG.
Les Girondins de Bordeaux ont entamé la saison en National 2, malgré un déficit financier record qui soulève de nombreuses questions. Un nouvel ouvrage publié ce vendredi par Vincent Romain et Nicolas Paolorsi met en lumière des éléments surprenants concernant la gestion du club de Gérard Lopez.
Un déficit abyssal pour Bordeaux
Le véritable montant du déficit des Girondins de Bordeaux reste flou, mais les estimations dépassent largement les 100 millions d’euros. Malgré cette situation alarmante, le tribunal de commerce de Bordeaux a choisi de placer le club en redressement judiciaire, alors que la liquidation aurait pu offrir une opportunité de recommencer sur des bases saines.
Revelations du livre sur la DNCG
Le livre intitulé *Girondins de Bordeaux, enquête sur une descente aux enfers (2018-2024)* explore notamment le contexte de la validation du budget du club par la DNCG l’an dernier. Les auteurs s’interrogent sur la manière dont l’organe de contrôle financier a permis à Bordeaux de rester en Ligue 1, alors que le budget présenté laissait présager une catastrophe imminente.
Un budget irréaliste validé
Vincent Romain et Nicolas Paolorsi soulignent que le club a proposé un budget extravagant à la Direction Nationale du Contrôle de Gestion. Ils ont déclaré : « Lors de la deuxième saison de Ligue 2 (2023-2024), la masse salariale des Girondins représentait le double du chiffre d’affaires du club ! C’est incroyable qu’un tel budget soit validé. Ça n’existe pas dans le monde normal des entreprises. »
Les journalistes ajoutent qu’il est impératif de réformer la DNCG et de mettre en place des mesures de protection pour éviter des situations similaires à l’avenir. Ils évoquent également une des nombreuses erreurs commises par les dirigeants bordelais, notamment l’oubli d’une clause de Ligue 2 dans le contrat de Danylo Iganteko, ce qui a conduit à un salaire plus élevé en Ligue 2 qu’en Ligue 1.