Le début de l’aventure internationale de George Hirst avec l’équipe d’Écosse s’est inscrit dans une soirée emplie de frustrations, mais pleine d’espoir pour l’attaquant qui entend bien capitaliser sur cette première expérience. Malgré une lourde défaite contre la Grèce qui a conduit l’Écosse à la relégation en Ligue B de la Nations League, plusieurs joueurs ont marqué des étapes importantes.
Une rencontre sombre mais ponctuée de milestones individuels
Le match contre la Grèce, bien que décevant sur le plan collectif, a permis de célébrer quelques jalons personnels. John McGinn a décroché sa 75e sélection, Scott McTominay a atteint les 60 caps, tandis que Kenny McLean a franchi la barre des 50 sélections. James Wilson, quant à lui, est devenu le plus jeune joueur international écossais à seulement 18 ans et 17 jours. Dans ce contexte difficile, la première apparition à domicile de George Hirst avec l’Écosse aurait dû être un moment de joie, mais la lourdeur du score a atténué la ferveur.
George Hirst, une nouvelle option pour la sélection écossaise
L’arrivée de George Hirst dans l’équipe nationale ajoute un nouvel élément à une offre déjà diversifiée d’attaquants. Avec un vivier local limité, le sélectionneur Steve Clarke a élargi son recrutement à des joueurs éligibles par descendance, nés et formés à l’étranger. Ainsi, aux côtés de Lyndon Dykes, originaire d’Australie, et des Anglais Che Adams, Jacob Brown et Tommy Conway, Hirst représente une nouvelle stratégie d’intégration.
Né en Angleterre, fils de l’ancien buteur anglais David Hirst, George aurait pu hésiter à porter le maillot écossais. Mais séduit par son héritage écossais, il savoure désormais pleinement son rôle dans les plans de Clarke.
Les ambitions et ressentis de George Hirst après ses premières convocations
L’attaquant d’Ipswich Town exprime sa joie d’avoir été appelé en sélection et son désir d’y retourner : « J’étais absolument ravi d’être convoqué. Jouer pour l’Écosse représente beaucoup pour moi. L’expérience est incroyable malgré le résultat du match. »
Il souligne aussi la qualité du groupe et l’accueil chaleureux reçu : « C’est un super groupe. J’ai côtoyé beaucoup d’équipes, mais l’ambiance ici est particulière. Je me sens très chanceux. »
Conscient que la compétition est rude, Hirst reste réaliste : « Je sais que ça pourrait être ma première et dernière sélection, mais je vais faire tout mon possible pour revenir. » Il compte bien travailler dur avec Ipswich afin de rester en forme et se montrer indispensable.
Adaptation et soutien familial
George Hirst confie les défis liés à son intégration dans un groupe déjà constitué, expliquant : « Présent depuis seulement une semaine, j’essaie encore de comprendre le fonctionnement de l’équipe et comment apporter le meilleur de moi-même. »
Bien que son père, David Hirst, n’ait pas pu être présent au stade Hampden Park, il a suivi les rencontres avec passion depuis Sheffield, selon son fils : « Il était sûrement dans un pub, comme d’habitude. Il est exigeant, donc il viendra probablement me voir jouer quand je serai titulaire. Mais il soutient toujours l’équipe, quel que soit le maillot que je porte. »










