Consultant pour RMC, Saïd Ennjimi est revenu sur l’expulsion de Genesio lors du match LOSC – OL, dimanche, dans le cadre de la sixième journée de Ligue 1. Il ne remet pas en cause la décision, mais estime que la responsabilité est partagée entre les différents protagonistes et que l’interprétation de l’incident doit être nuancée. Sa position s’appuie sur l’importance de la communication et de la gestion des tensions sur le banc et autour du terrain.
Genesio était particulièrement nerveux sur son banc et a écopé d’un premier avertissement après avoir frappé une bouteille d’eau. Cet acte a été suivi d’un second et d’un échange avec le quatrième arbitre qui a conduit à l’expulsion, après l’intervention de la VAR. Le récit des faits montre que la décision s’est imposée après l’analyse des images et des comportements sur le banc.
Sur le plateau de l’émission, Ennjimi a déclaré : « Il mérite son exclusion. Mais si on avait commencé dès le départ à faire preuve d’un peu d’empathie et de bienveillance, ne faisant plus preuve d’ego comme trop d’arbitres le font aujourd’hui, peut-être qu’on se passerait de cette exclusion. »
Il a ensuite critiqué l’attitude jugée trop scolaire de certaines situations d’arbitrage. « Ça fait plusieurs mois que je le dis: nos arbitres, dans leur comportement, doivent prendre en compte la pression extrêmement importante qui pèse sur les épaules des acteurs du jeu. Bruno Genesio est un homme avec lequel il est facile de dialoguer; c’est dommage de ne pas avoir tenté de parler et de rappeler que l’arbitre porte aussi une pression et a besoin des entraîneurs pour terminer le match. »
L’ex-arbitre international a également évoqué le fait qu, comme pour un joueur ou un entraîneur, un arbitre peut passer à côté d’un match. Il insiste sur le fait que reconnaître ces moments peut contribuer à faire redescendre une pression qui profite à personne sur le terrain. Il réagit à l’exclusion de Genesio et rappelle l’importance de la communication et de la gestion de la pression sur le terrain et dans les vestiaires.
Cette approche, selon lui, pourrait aider à réduire la tension et à préserver l’équilibre entre les différents acteurs lors des rencontres.









