Gary Anderson et Michael van Gerwen : une rivalité légendaire du dart

Gary Anderson et Michael van Gerwen : une rivalité légendaire du dart

Découvrez la rivalité épique entre Gary Anderson et MVG, deux légendes du dart, et leur dernier affrontement au championnat du monde à Ally Pally.

Royaume-Uni

Gary Anderson a été tellement furieux d’avoir perdu contre Michael van Gerwen que cette déception l’a poussé à viser l’excellence et à remporter les titres mondiaux successifs en 2015 et 2016. Alors que les deux grands noms se préparent pour un nouveau duel sur la scène d’Allly Pally pour le Championnat du monde, le vétéran écossais refuse les jeux d’esprit. L’esprit compétitif et le respect mutuel priment sur les échanges stratégiques.

Le souvenir d’un revers en 2014, où il a cédé un avantage de 3-1 en demi-finale contre le Néerlandais, a été le carburant qui l’a ramené vers le titre. L’année suivante, il se retrouvait à nouveau en tête 3-1 lors du demi-final; le scénario s’est retourné et le score est passé à 3-2 puis à 3-3, ce qui l’a convaincu que le meilleur était encore à venir.

Ils parlent du respect mutuel et de l’absence de tactiques figées: Michael demeure Michael et ses accomplissements des dix à quinze dernières années parlent pour lui. Après le départ de Phil Taylor, van Gerwen a pris le relais et a connu des périodes de flottement; la relève est aujourd’hui assurée par Humphries et Littler.

Pour Anderson, pas de mind games: il affirme ne pas tenir compte de ces discussions et se concentre sur son propre jeu. C’est une approche old school qui revient souvent sur le devant de la scène lorsque les échanges deviennent brûlants.

Ils partagent des records sur la scène d’Ally Pally: van Gerwen a disputé 76 parties et Anderson 68. En termes de victoires, MVG mène avec 62 victoires contre 54 pour Anderson, et les deux totalisent ensemble cinq titres mondiaux.

Aujourd’hui, Littler et Humphries dominent le circuit, mais l’affrontement entre Anderson et Van Gerwen demeure l’un des joyaux du dart. Le temps passe et les jeunes prennent le relais, mais ce duel reste une référence dans l’histoire du sport.

Le Grand Slam du mois dernier les a réunis, mais l’épisode n’a pas tenu toutes ses promesses. Anderson estime que MVG peut encore retrouver son meilleur niveau et que l’adversaire n’est jamais définitivement en retrait.

Une motivation personnelle ajoute encore de l’intensité: son fils Tai, âgé de 11 ans, pourrait être présent pour voir ce qui serait un troisième trophée Sid Waddell. Tai est déjà un jeune talent et suit les matches. Le père confie que ce serait spécial d’avoir son fils sur scène avec le trophée et de le battre lorsqu’il aura 60 ans.

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