France
Après la défaite face à l’Afrique du Sud (17-32) samedi, Fabien Galthié a procédé à six changements dans le XV de départ pour affronter Fidji. Le retour d’Alldritt comme capitaine et la titularisation d’Ollivon en deuxième ligne marquent les axes forts de cette rotation. Avec seulement dix jours de préparation et cinq séances, le staff et les joueurs ont redoublé d’efforts pour rebondir.
Le sélectionneur évoque une progression et une meilleure conscience collective par rapport au dernier rendez-vous. L’objectif est clair: viser l’excellence. Le contexte de la tournée et l’adaptation à un environnement différent offrent des opportunités pour développer des talents plutôt que de se laisser freiner par des contraintes.
Pour le match contre Fidji, l’équipe reste ambitieuse et sérieuse. Fidji est à prendre très au sérieux, comme le rappellent les performances passées et le fait qu’ils ont déjà battu la France au Stade de France en 2018 (21-14).
Sur le plan du capitaine et des rotations, Greg Alldritt tient la baraque depuis six ans et dispute près de 30 matches chaque année. Il nécessite des périodes de régénération et du temps de jeu, ce qui justifie les rotations et l’émulation au sein du groupe. Cette titularisation s’inscrit dans une logique de compétitivité et de continuité collective.
Pourquoi Charles Ollivon en deuxième ligne ? Son niveau et son expérience justifient ce choix. Ancien capitaine, Ollivon avait été homme du match lors du dernier Bleu-Argentine et mérite le maillot. Le poste est aussi lié aux blessures de Thibaud Flament et de Mickaël Guillard, ce qui ouvre une première cohabitation en quatre avec nous. Les échanges avec les entraîneurs de clubs confirment que la gestion du groupe reste cohérente.
Expliquez-nous le retour de Baptiste Serin. Il revient à la suite de la blessure de Nolann Le Garrec (cuisse). C’est un demi de mêlée solide, et il ne faut pas négliger les performances de Maxime Lucu, Le Garrec et Baptiste Jauneau. Baptiste Serin compte pour nous.
Nous sommes au quotidien avec les clubs et les managers. Onze mois sur douze, ils ne sont jamais en vacances. L’objectif est de trouver les meilleures conditions pour que les internationaux soient disponibles et pour que l’équipe de France reste compétitive. Il n’y a aucun problème; nous travaillerons ensemble pour la meilleure équipe.
« Je tire mon chapeau aux managers des clubs. »
