France
Les Gallois ont évité une dixième défaite consécutive à Cardiff, s’imposant 24-23 face au Japon grâce à une pénalité à la 80e minute de Jarrod Evans, son demi d’ouverture remplaçant, moment nommé la Gallois-Japon pénalité 80e. Le score final a scellé une fin de match électrique et a offert au public l’espoir d’une victoire inattendue.
Pendant les trois quarts d’heure, les Nippons ont été vifs et rapides, imposant leur rythme et mettant les Gallois sous pression. Même à treize joueurs, les Japonais ont continué à dominer et à poser des soucis à une défense galloise hésitante, qui a peiné à créer des enchaînements offensifs. Le pays de Galles n’a pas su capitaliser sur ses temps forts et a dû subir le tempo imposé par les visiteurs.
C’est un miracle : le pays de Galles a arraché la victoire de justesse, sur une pénalité à la 80e minute de Jarrod Evans, après avoir été mené durant la plus grande partie du match.
« J’étais sur le banc. Je n’ai pas pu regarder », a confié le capitaine Dewi Lake. « Mais c’est un énorme soulagement pour le public qui méritait une victoire. »
Après l’ouverture du score par Dan Edwards, le Japon a pris le dessus avec deux essais signés Kippei Ishida et Faulua Makisi. Osada a manqué une opportunité de plus et les Gallois, avec très peu de ballons, ont inscrit leurs trois essais par Dan Edwards, Rees-Zammit et Nick Tompkins, sans toutefois parvenir à tisser des séquences offensives continues.
Le match a été marqué par un carton rouge écopé par Josh Adams peu avant la pause pour un coup d’épaule dans la nuque d’un adversaire dans un ruck, réduisant les Gallois à trente minutes en infériorité numérique.
À la 78e minute, les Gallois étaient encore dans leurs 22 et ont récupéré le ballon pour remonter et obtenir une pénalité après un plaquage sans les bras d’Hockings. Pénalité, touche, maul dangereux, nouvelle pénalité et Jarrod Evans a pris ses responsabilités pour sceller le résultat.
Steve Tandy s’est dit heureux et fier, tout en reconnaissant des manques dans plusieurs aspects du jeu. Il a salué Olly Cracknell, élu homme du match, et Tomos Williams, véritable guide dans le brouillard du rugby gallois.
