Fumu Tamuzo perd en appel sa plainte contre Pfizer et la FFF

Fumu Tamuzo perd en appel sa plainte contre Pfizer et la FFF

L’ancien ailier lavallois François-Xavier Fumu Tamuzo a été débouté en appel dans sa contestation contre Pfizer et la FFF liée au vaccin Covid; il s’agissait d’une affaire juridique autour de blessures et vaccination.

France

Le footballeur lavallois François-Xavier Fumu Tamuzo, 30 ans, qui compte 141 matchs professionnels et deux sélections en France U20, a mis fin à sa carrière en 2024 à 29 ans après une accumulation de blessures. Dans ce cadre, il avait engagé des actions en justice contre Pfizer, le fabricant des vaccins anti-Covid, et contre la Fédération française de football (FFF), les accusant d’avoir joué un rôle dans ses soucis de santé. Il vient d’être débouté en appel.

François-Xavier Fumu Tamuzo en 2017 sous le maillot de l'AJ Auxerre
François-Xavier Fumu Tamuzo en 2017

Vacciné en juillet et août 2021, il a ensuite subi plusieurs blessures: tendinopathie du genou gauche, rupture du tendon d’Achille et fissure du ménisque. Son kiné avait évoqué la possibilité d’un Covid long ou d’effets liés au vaccin. Il avait alors lancé une action en justice, sollicitant la désignation d’un expert médical judiciaire, et s’était fait accompagner par l’avocat marseillais Éric Lanzarone.

Pfizer avait nié toute responsabilité, arguant que les pathologies musculosquelettiques sont classiques chez les footballeurs et qu’aucun médecin de Fumu Tamuzo n’avait mis en cause la vaccination. Les juges de première instance avaient estimé que l’imputation à la vaccination survenant plusieurs semaines avant les premiers symptômes et sans justification du détail de l’activité sportive du joueur restait purement hypothétique. En appel, le verdict est resté identique, les magistrats rappelant que la temporalité ne peut suffire à établir un lien de causalité crédible.

Le soutien d’un animateur bien connu du PAF n’a pas changé le résultat. Gilles Verdez avait estimé que ses doutes étaient légitimes et Cyril Hanouna avait exprimé son accord, mais cela n’a pas influé sur la décision, dont l’arrêt a été rendu le 2 octobre 2025.

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