Fraude : Christian Varin condamné, plus de bourse d’études
Fraude : Christian Varin condamné, plus de bourse d’études
Christian Varin, un homme de 67 ans, a été reconnu coupable de fraude, causant des pertes de millions de dollars à des inventeurs québécois. Alors qu’il prévoyait de recevoir une bourse de 20 000 $ pour reprendre ses études universitaires à sa sortie de prison, il ne touchera finalement aucun montant, laissant ses victimes toujours en attente d’indemnisation.
Une décision de la Commission des libérations conditionnelles
Dans une décision rendue publique par la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC), il est souligné que « l’usage détourné de fonds qui vous sont confiés, la manipulation et le manque de franchise sont au cœur de votre cycle de délinquance ». En conséquence, la Commission a interdit à Christian Varin de contracter tout prêt pour « protéger la société ».
Un parcours criminel bien établi
Christian Varin a été condamné en septembre 2022 à une peine de cinq ans de pénitencier pour une fraude de grande envergure. Pendant plusieurs années, il a exploité une organisation fictive, la Fédération des inventeurs du Québec, pour escroquer de nombreux inventeurs. Il leur promettait de les aider à obtenir des brevets pour protéger leurs inventions, mais ne respectait jamais ses engagements.
Des victimes laissées pour compte
Les inventeurs qui croyaient avoir sécurisé leurs brevets se sont retrouvés sans protection juridique, perdant ainsi ce qu’ils jugeaient être leur projet de vie. Pendant ce temps, Christian Varin a réussi à empocher environ trois millions de dollars, qu’il a partiellement dépensés pour construire le controversé « Pavillon des inventeurs » à Shefford, qui a depuis été détruit dans un incendie suspect.
Des manoeuvres pour obtenir des fonds
Récemment, Christian Varin a tenté de se faire passer pour « célibataire » afin d’accéder à une bourse d’études de 20 000 $ ainsi qu’à un prêt étudiant de 7 000 $ pour son retour à l’université. Cependant, cette démarche est fortement désapprouvée par son équipe de gestion de cas, surtout compte tenu du nombre de victimes qui n’ont toujours pas été remboursées.
Un manque de transparence souligné
La Commission a également relevé le manque de transparence de Varin, notant qu’il n’avait pas informé son équipe de gestion de cas d’une ordonnance de saisie émise contre lui. De plus, il demeure associé à plusieurs entreprises dissoutes et à une autre en voie de dissolution, malgré ses dénégations dans un questionnaire.
En somme, Christian Varin a fait preuve d’un comportement douteux, en esquivant les questions et en manquant d’honnêteté concernant sa situation financière. Cela marque une nouvelle tournure dans une affaire déjà complexe et déconcertante, qui continue de laisser des victimes dans l’incertitude.