France
La qualification pour le Mondial 2026 s’est déroulée sans encombre pour l’équipe de France, qui a validé son billet lors d’une soirée maîtrisée au Parc des Princes. Elle ne sait pas encore si elle s’envolera pour les États-Unis, le Canada ou le Mexique, mais le billet est acquis. La sono du Parc des Princes a résonné sur la mélodie L’Amérique de Joe Dassin, comme pour sceller une soirée parfaite contre l’Ukraine (4-0).
L’équipe a bouclé cette campagne avec des chiffres propres: quatre buts inscrits, 75% de possession et un seul tir subi. Une démonstration qui renforce l’idée que la France est en progression dans une campagne express, courte mais efficace.
Avant ce succès, la campagne n’avait pas été la plus spectaculaire. Elle avait démarré sur une victoire en Pologne face à l’Ukraine, avec des créateurs comme Désiré Doué et Michael Olise qui s’imposaient déjà. Les revers en Islande (2-1 à Paris puis 2-2 à Reykjavik) avaient révélé des failles, et le triomphe 3-0 contre l’Azerbaïdjan n’avait pas suscité l’enthousiasme général.
Selon l’attaquant Hugo Ekitiké, les résultats témoignent du mérite de l’équipe et du travail effectué tout au long des qualifications.
Avant jeudi soir, la campagne n’avait pas été la plus spectaculaire, mais elle a aussi été marquée par l’adversité: Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Aurélien Tchouaméni et Adrien Rabiot étaient indisponibles pour ce rendez-vous. Cela n’a pas empêché les Bleus de préserver leur invincibilité sur la période des qualifications pour Mondial ou Euro, et d’atteindre une série de 28 matchs sans défaite en qualifications pour un grand tournoi.
Cette prestation a renforcé l’idée que Dayot Upamecano est le choix numéro un en défense centrale, Manu Koné ayant émergé comme alternative crédible. Des options en sortie de banc ont gagné en consistance, avec Maghnes Akliouche et Hugo Ekitiké qui ont su se montrer comme des solutions pertinentes en cas de besoin.
Le calendrier des Bleus reste vierge avant le Mondial, et la prochaine trêve internationale est programmée pour mars. En Azerbaïdjan dimanche à 18 heures, Deschamps ne s’interdit pas de faire tourner son effectif pour préserver l’équilibre et préparer les éventuelles contraintes du tournoi.
