En demi-finale retour de la Ligue des Nations, la France et l’Allemagne se sont neutralisées sur un nul 2-2, le score cumulé donnant l’Allemagne vainqueur 3-2 après les deux confrontations. Klara Bühl a été la principale actrice pour l’Allemagne, omniprésente et dangereuse tout au long du match. Dès le retour des vestiaires, Bühl s’est retournée sur De Almeida et a frappé fort pour tromper Peyraud-Magnin à la 50e minute, inscrivant son 30e but en 74 sélections avec la Mannschaft. Outre son but, son impact dans le jeu a été déterminant, et vingt minutes plus tard, elle a effectué un rush solitaire et servi Anyomi, dont l’action a été refusée pour hors-jeu. Lesattaquantes françaises devront s’en inspirer pour progresser.
Klara Bühl a livré une performance sensationnelle. L’attaquante du Bayern de Munich a été partout et a imposé son rythme sur la défense tricolore, provoquant des difficultés considérables pour les Bleues. Son action la plus marquante intervient au retour des vestiaires, lorsque Bühl franchit De Almeida et trompe Peyraud-Magnin pour porter le score à 1-1, renforçant ainsi l’impact offensif de l’Allemagne. En plus de son but, elle a multiplié les incursions et contribué au pressing allemand, tandis que ses coéquipières ont tenté d’absorber le souffle tricolore.
Melvine Malard, joueuse de Manchester United, a été l’un des grands moteurs de l’attaque française. Actrice principale des offensives tricolores, elle a marqué son 10e but en sélection et a porté l’animation du jeu, multipliant les appels et les sollicitations sur la défense adverse. Malgré quelques ratés, son apport est resté déterminant et elle a été remplacée par Clara Mateo peu après l’heure de jeu.
L’entrée de Clara Mateo, à l’heure de jeu, a apporté du danger constant et a mis la défense allemande sous pression. Percutante et présente dans les coups en profondeur, elle a fini par marquer dans les dernières minutes, suscitant l’enthousiasme du public. Malheureusement, ce but n’a pas suffi à inverser le score.
Manque de réalisme et inefficacité: les Bleues, pourtant en situation offensive, ont manqué de précision. Elles ont tenté 13 tirs dans le match, mais n’en ont cadré que deux, tandis que les Allemandes, avec peu d’occasions, ont inscrit deux buts sur leurs tirs cadrés. En fin de première période, Malard a eu deux occasions nettes pour aggraver le score mais a buté sur la gardienne allemande Johannes. Diani, à dix minutes de la fin, a également manqué le cadre lors d’un face-à-face.
La défense française a également été friable. L’entraîneur Laurent Bonadei a estimé que prendre deux buts à domicile est difficile et que ces buts auraient pu être évités. La gardienne Peyraud-Magnin a connu un match compliqué, semblant touchée à la cuisse et sollicitant les soigneurs à deux reprises. Sur le premier but allemand, Anyomi a pris Lakrar de vitesse et celle-ci a été contournée trop facilement. Selma Bacha a multiplié les fautes sans apporter de sérénité et seule Élisa de Almeida a livré une prestation acceptable.









