France
Biars-sur-Cère, au stade municipal, a accueilli une rencontre de la Coupe de France durant le septième tour. Plus de 2000 spectateurs ont assisté à ce match entre l’AF Biars Bretenoux et la Berrichonne de Châteauroux, évoluant en National, soit trois divisions au-dessus des Lotois. Le film du match a été tenace et les visiteurs ont ouvert le score sur une frappe de Verdier à la 32e minute, puis Boukouani a scellé la victoire à la 93e, après une contre-attaque en fin de partie.
Dès le coup d’envoi, les Biarnais ont affiché de la détermination et ont semblé faire trembler l’adversaire. Les Lotois, en rouge, restaient bien organisés et cherchaient les transitions vers l’avant. Châteauroux dominait en possession mais les occasions franches faisaient défaut face à une défense locale qui riait peu et prenait les ballons au fil des presses hautes.
Sur l’un des premiers turnovers, Fall a failli ouvrir le tableau sur un coup franc repris de la tête, mais la tête de Castelli n’a pas trouvé le cadre. Peu après, Verdier est arrivé à la finition après un centre venu de la droite et a ouvert le score à la 32e minute. Six minutes plus tard, Zakouani a frappé sur le petit filet et les Biarnais, soutenus par leurs supporters, se sont montrés convaincants malgré le recul des visiteurs à un but d’écart à la pause.
À la reprise, les Biarnais ont continué à pousser et l’emprise a été générale. Castelli, bien servi, a décoché une frappe qui a filé à côté des buts. Tamba, à l’heure de jeu, s’est aussi offert une opportunité pour faire le break, mais Bouges a repoussé le danger. Les tensions se sont ensuite accentuées avec deux expulsions, une pour chaque côté, laissant les équipes à dix et augmentant la tension sur le terrain.
Les Lotois ont continué à monter en puissance et ont tenté de doubler la mise dans le dernier quart d’heure, mais Piquionne a manqué le cadre sur une situation dangereuse. Les corners se sont multipliés et Diallo a vu sa frappe croisée déviée. Dans les arrêts de jeu, Zakouani a scellé la victoire visiteuse sur une nouvelle contre-attaque, et Castelli aurait même pu sauver l’honneur pour Biars en frappant le poteau sur la dernière occasion.
