Le mercato estival s’est refermé pour la majorité des grands clubs européens, mettant fin à une période de transactions animée. Si les effectifs ont été globalement bouclés, rien n’interdit toutefois quelques ajustements de dernière minute. Des possibilités subsistent encore, mais elles s’inscrivent principalement dans le cadre des joueurs libres ou de mouvements autorisés en dehors des périodes officielles.
Des échanges encore possibles après la clôture officielle
Même lorsque le mercato est clos, certaines opportunités peuvent exister pour vendre ou transférer des joueurs vers des clubs dont le marché reste ouvert. Des marchés comme la Belgique (ouvert jusqu’au 8 septembre), l’Arabie saoudite (ouvert jusqu’au 11 septembre) ou la Turquie (ouvert jusqu’au 12 septembre) laissent encore la porte entrouverte à des départs. Passé ces délais, les joueurs concernés devront patienter jusqu’au mercato hivernal, qui prend peu à peu des contours d’un marché à part entière plutôt qu’un simple temps d’ajustement.
Les joueurs libres : la dernière option des clubs
La fenêtre des joueurs libres demeure une voie privilégiée pour renforcer les effectifs sans passer par une signature sous contrat. Samuel Umtiti, champion du monde 2018, âgé de 31 ans et freiné par des blessures depuis le début de 2024, est désormais libre de tout contrat. Autour de lui, d’autres noms reviennent régulièrement sur les radars des clubs européens : Dimitri Payet et Steve Mandanda, respectivement âgés de 38 et 40 ans, ou encore Jordan Amavi, sont cités comme libres selon l’Union nationale des footballeurs professionnels (joueurs libres). Léo Dubois, libre après trois années passées en Turquie, et Christian Eriksen, milieu danois de 33 ans, également livrés à leur propre destin, figurent parmi les profils potentiels à envisager pour apporter expérience et qualité technique.
Le cadre du joker et les règles associées
Pour les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2, l’article 213 du règlement 2025-2026 ouvre une possibilité particulière : l’enregistrement d’un joueur « joker » à partir du lendemain du dernier jour de la première période d’enregistrement principale jusqu’à la veille du premier jour de la période d’enregistrement complémentaire. Cette règle a déjà permis à des clubs comme l’Olympique de Marseille d’attirer des renforts au cours du passé, avec des exemples célèbres dans l’histoire récente. Par ailleurs, un joker médical peut être recruté à tout moment, sous certaines conditions — par exemple en cas de décès d’un joueur, d’une blessure grave d’un gardien, ou d’une blessure grave chez un joueur de l’équipe de France entraînant une absence de longue durée. Pour en savoir plus sur le cadre réglementaire, voir le règlement de la Ligue.
Quel impact pour les clubs et l’avenir des effectifs
Ces possibilités de dernière minute ou d’ajustements via des jokers permettent aux équipes européennes de conserver une marge de manœuvre malgré un mercato officiellement clos. Elles permettent d’enrichir les effectifs avec des profils libres, d’adapter les tremblements de l’effectif en fonction des blessures ou des absences, et de rester compétitifs sur le marché du football européen sans engager de nouvelles signatures sur contrat immédiatement. Cette dynamique, loin d’être anecdotique, peut influencer les trajectoires des clubs sur la saison et dans les compétitions internationales.
En résumé, même si le marché des transferts est clos pour la plupart des grandes ligues, les clubs peuvent encore explorer des opportunités via des joueurs libres et via des mécanismes comme le joker, afin de peaufiner leur effectif avant le récapitulatif hivernal ou en cas de besoin urgent lié à des blessures ou à des circumstances exceptionnelles.









