France
International néo-zélandais (11 sélections) Vaea Fifita est l’un des joueurs les plus expérimentés du groupe montalbanais. Son objectif est clair: assurer le maintien de l’USM en renforçant l’effectif et en guidant ses coéquipiers. Son ambition est aussi de démontrer sur le terrain que l’expérience peut faire la différence, résumée par le slogan Fifita USM maintien.
Comment envisagez-vous la réception de Toulouse ce week-end ? C’est un vrai défi pour l’équipe. Toulouse est champion pour de bonnes raisons, et nous le savons. Cela ressemble à une opposition comme les autres dans la logique du maintien; nous ne devons pas aborder ce duel avec une crainte excessive. L’objectif est de rester concentrés, d’exploiter nos forces et de viser le meilleur résultat possible.
Le jeu debout des Toulousains vous inquiète-t-il ? Bien sûr : ils aiment jouer librement et leur vitesse est impressionnante, notamment dans les trois-quarts. Nous devons œuvrer de manière collective, travailler dur les uns pour les autres pour limiter leurs lignes d’attaque. C’est ainsi que nous pourrons les ralentir et prendre le dessus lorsque l’opportunité se présentera.
Après la défaite à Bayonne, la touche montalbanaise a montré du caractère avec six ballons volés, dont quatre par vous-mêmes. Cela constitue-t-il un réel atout ? Je commence à me familiariser avec notre touche et j’y ai consacré beaucoup de temps depuis mon arrivée. Au début, j’étais en phase d’apprentissage, à connaître mes coéquipiers et à m’adapter. Aujourd’hui, je prends les choses en main et je suis de plus en plus moi-même sur le terrain. Pour lire l’adversaire, j’analyse leur touche dès lundi et tout au long de la semaine: qui porte, qui saute et où ? Le week-end, je mets ce travail en pratique.
Votre expérience de All Black peut-elle aider Montauban à se maintenir ? C’est difficile à dire. Bien sûr, j’apporte une certaine expérience et la plupart des gars autour de moi sont jeunes. Mais je ne suis pas du genre à dicter ce que les autres doivent faire. Je m’assure simplement de suivre les directives du staff et d’être performant lorsque le staff me fait entrer. Le Top 14 présente des similarités avec l’URC où j’ai évolué auparavant, ce qui me permet d’apporter une perspective adaptée.
Comment se passe votre vie en France ? Je l’adore. Ma famille est ravie d’être ici. Bien sûr, je suis venu pour le rugby, mais le mode de vie est l’une des raisons qui m’ont poussé à signer ici. La vie est agréable et voir le sourire des miens compte plus que tout.
