La FIFA a récemment refusé l’accès au célèbre Stade Azteca pour une inspection des conditions de travail des ouvriers procédant à des rénovations en amont de la Coupe du Monde 2026.
Refus d’accès à l’inspection
Ambet Yuson, le secrétaire général de l’Organisation Internationale des Travailleurs du Bâtiment et du Bois (BWI), a déclaré que la FIFA a justifié ce refus en affirmant que les travailleurs locaux étaient déjà syndiqués et qu’aucun incident n’avait été signalé jusqu’à présent. Yuson a souligné l’importance des inspections indépendantes pour s’assurer que les conditions de travail sont réellement conformes aux standards internationaux.
Rénovations en cours au Stade Azteca
Le Stade Azteca est temporairement fermé depuis mai 2024 pour des travaux de rénovation. Emilio Azcárraga Jean, son propriétaire, a récemment révélé que le stade devrait rouvrir cette année. Toutefois, il n’a pas précisé quelles modifications seront apportées pour la Coupe du Monde, que le Mexique co-organise avec le Canada et les États-Unis.
Engagement de la FIFA et inquiétudes des travailleurs
Dans une déclaration, la BWI a mentionné qu’un accord pour des inspections conjointes aux États-Unis, au Canada et au Mexique avait été négocié, mais que la FIFA s’en était retirée avant la signature. Cela empêche ainsi toute surveillance indépendante sur des chantiers potentiellement dangereux. Un porte-parole de la FIFA a déclaré que la rénovation du stade « n’est pas gérée par la FIFA », tout en affirmant que l’organisation « s’efforce de respecter et de promouvoir les plus hauts standards de travail au niveau international ».
Conditions de travail préoccupantes
Selon la BWI, seulement 7 % des ouvriers de la construction au Mexique sont syndiqués, ce qui les rend particulièrement vulnérables à de mauvaises conditions de travail et à des salaires insuffisants. Yuson a exprimé des préoccupations graves, notant que des décès ont eu lieu dans d’autres Coupes du Monde, interrogeant sur la nécessité d’attendre une tragédie avant d’agir.









