Everton racheté par Friedkin, Textor hors course en Premier League
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Everton ne sera pas vendu à John Textor, l’actuel propriétaire de l’Olympique Lyonnais. Dans un communiqué publié ce lundi, les Toffees ont annoncé avoir conclu un accord pour être finalement rachetés par le groupe américain Friedkin, qui possède déjà la Roma et l’AS Cannes. La transaction doit désormais être validée par la fédération anglaise et la Premier League.
Un partenariat prometteur pour Everton
Everton, que le président-propriétaire de Lyon John Textor convoitait, a annoncé lundi avoir conclu un accord pour être finalement racheté par le groupe américain Friedkin, deux mois après une première tentative infructueuse. « Blue Heaven Holdings », la société de l’actionnaire majoritaire (à hauteur de 94%) d’Everton, l’homme d’affaires irano-britannique Farhad Moshiri, et le groupe Friedkin confirment qu’ils sont parvenus à un accord sur les conditions de la vente.
« Nous sommes heureux d’avoir conclu un accord pour devenir les propriétaires de ce club emblématique », a commenté un porte-parole de Friedkin, déjà propriétaire de l’AS Rome, en Serie A, et de l’AS Cannes, en National 2.
Les projets pour l’avenir
« Nous sommes impatients d’apporter de la stabilité au club et de partager notre vision de son avenir, y compris l’achèvement du nouveau stade d’Everton à Bramley-Moore Dock », a-t-il ajouté, indiquant que le nouveau stade remplacera Goodison Park.
La transaction doit encore être validée par plusieurs autorités, notamment la Premier League, la Fédération anglaise de football et la Financial Conduct Authority (FCA), l’autorité britannique des marchés, pour être finalisée.
Un enjeu pour John Textor
Le groupe, dirigé par le milliardaire américain Dan Friedkin, avait entamé une période d’exclusivité pour négocier un éventuel achat en juin, avant qu’Everton n’annonce en juillet qu’aucun accord ne serait conclu entre les parties. L’Américain John Textor, qui détient 45 % des parts de Crystal Palace, autre club de Premier League, s’était alors mis sur les rangs, expliquant vouloir racheter les parts de Farhad Moshiri en son nom propre.
« Il reste encore du travail à faire pour finaliser la transaction », lui avait répondu le club anglais, tempérant l’ardeur du milliardaire.
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