Le coup d’envoi de l’Euro féminin 2024 en Suisse
Ce mercredi 2 juillet marque le début de la première édition de l’Euro féminin organisée en Suisse, un pays qui accueille pour la première fois cette compétition majeure. Seize nations européennes se sont qualifiées pour cette phase finale, réparties en quatre groupes. À l’issue de la phase de poules, les deux meilleures équipes de chaque groupe se qualifieront pour les quarts de finale, sauf pour cette année où la petite finale pour la troisième place a été supprimée.
Le calendrier et les premières rencontres
Le coup d’envoi officiel sera donné avec le match opposant l’Islande à la Finlande, mercredi à 18 heures. La sélection française fera son entrée dans la compétition le samedi 5 juillet à 21 heures, face à l’Angleterre, tenante du titre et grande favorite de cet Euro. Les Bleues ont pour objectif de dépasser le stade des demi-finales, où elles s’étaient arrêtées lors de la précédente édition, et espèrent décrocher leur premier titre majeur le 27 juillet prochain.
Une diffusion en clair pour tous les matchs
Les droits de retransmission de cette compétition ont été acquis par le groupe TF1, qui diffusera en intégralité les 31 rencontres de l’Euro. Douze de ces matchs ont été également vendus à France Télévisions, permettant ainsi au public français de suivre tous les matchs en clair. Les premières rencontres des Bleues seront diffusées sur TF1 avec France-Angleterre le 5 juillet à 21 heures, puis sur France 2 pour France-Pays de Galles le 9 juillet à la même heure, et enfin sur une chaîne du groupe TF1 pour le match contre les Pays-Bas le 13 juillet à 21 heures.
Une équipe de France confiante et en pleine réussite
Les Bleues abordent cet Euro avec confiance, après une série de résultats positifs sous la direction de Laurent Bonadei, qui a pris en main l’équipe en août 2024, succédant à Hervé Renard. La France a notamment connu une série de huit victoires consécutives en 2025. Lors du dernier match de préparation face au Brésil, le 27 juin, les joueuses ont été menées 0-2 dès la 12e minute, mais ont su renverser la tendance grâce notamment à un doublé de Grâce Geyoro, pour finalement s’imposer 3-2.
Il est à noter que Wendie Renard, avec 164 matchs en sélection, et Eugénie Le Sommer, meilleure buteuse de l’histoire de l’équipe de France avec 94 buts en 200 sélections, ne font pas partie de cette compétition.
Un groupe difficile pour les Bleues
Les Françaises se retrouvent dans un groupe relevé, avec un premier match face à l’Angleterre, championne d’Europe en titre (2022), finaliste de la dernière Coupe du monde en 2023, et classée 5e au classement FIFA. La tâche pourrait sembler abordable face au pays de Galles, qu’elles affronteront le 9 juillet à 21 heures, pour leur première participation à une phase finale majeure. Cependant, la rencontre contre les Pays-Bas, 11e au classement mondial, le 13 juillet à 21 heures, s’annonce plus compliquée.
Le parcours des Bleues pourrait se compliquer en quarts de finale, où elles pourraient retrouver des adversaires redoutables comme l’Allemagne, finaliste de l’Euro 2022 et 3e aux Jeux de Paris, ou la Suède, demi-finaliste du dernier Euro et 6e au classement FIFA.
L’Espagne, grande favorite de l’épreuve
Outre l’Angleterre et l’Allemagne, l’Espagne apparaît comme la grande favorite de cet Euro. Vainqueure du dernier mondial en 2023, de la Ligue des Nations face à la France en 2024, et demi-finaliste des Jeux de Paris l’été dernier, l’équipe espagnole impressionne par son talent. Menée par deux doubles Ballons d’Or, Alexia Putellas (2021 et 2022) et Aitana Bonmatí (2023 et 2024), elle cherche à confirmer son statut de favorite. Olga Carmona, qui a inscrit le seul but de la finale du mondial 2023, confie : « Championnes du monde, c’est une grande fierté, mais aussi une responsabilité. Tout le monde nous considère comme favorites, mais nous restons prudentes. »
Une forte affluence dans les stades suisses
Pour cet Euro, la billetterie affiche déjà complet pour 22 des 31 rencontres. La Suisse a vendu plus de 600 000 billets sur un total de 670 000, un record qui dépasse celui de l’Angleterre lors du tournoi de 2022. Plus d’un tiers des spectateurs sont étrangers, avec notamment 17 000 Français présents dans les tribunes. La majorité des huit stades accueillant la compétition affiche complet, à l’exception de Genève où il reste encore des places pour certains matchs de poules, notamment Danemark-Suède et Portugal-Italie. Selon *La Tribune de Genève*, malgré cette forte affluence, l’Euro 2025, comme ses prédécesseurs, devrait enregistrer un déficit compris entre 20 et 25 millions d’euros, comme l’a indiqué Nadine Kessler, sous-directrice du football féminin à l’UEFA.









