Une étape de haute intensité dans la Suisse normande
La sixième étape du Tour de France, programmée ce jeudi 10 juillet, s’annonce comme une véritable épreuve pour les coureurs. S’étendant sur 202 kilomètres, cette étape comporte six difficultés majeures, cumulant un dénivelé total de 3 550 mètres. Son parcours, très accidenté, traverse la région de la Suisse normande, offrant un profil qui rappelle celui d’une mini « Liège-Bastogne-Liège ».
Ce tracé, soigneusement conçu pour tester la résistance des cyclistes, alterne montées et descentes, avec notamment la montée de Vaudry, dont les 700 derniers mètres présentent une pente vertigineuse à 10 %. À seulement quatre kilomètres de l’arrivée, une dernière difficulté attend les coureurs : une rampe non répertoriée dont les derniers mètres atteignent une inclinaison de 13 à 14 %, promettant un final explosif.

Un parcours qui favorise les échappées ou les favoris
Selon Thierry Gouvenou, l’architecte du parcours et originaire de Vire, cette étape est comparable à une version plus courte de Liège-Bastogne-Liège : « Ça va être usant. C’est un tracé très casse-pattes, avec une succession de montées et de descentes. »
Deux scénarios principaux se dessinent pour cette journée. Le premier, favorisant les coureurs d’échappée, pourrait permettre à une échappée de prendre le large, voire de revenir sur le maillot jaune si les équipes des leaders décident de laisser faire. Le second, si le peloton contrôle la course, verra probablement deux super côtes à la fin, ce qui pourrait relancer la lutte entre favoris, à l’image des arrivées à Boulogne-sur-Mer ou à Rouen lors des étapes précédentes, où la tension était à son comble.
Les favoris devront donc faire preuve de vigilance, car cette étape pourrait bien réserver des surprises, que ce soit par une attaque en solitaire ou un sprint massif dans la dernière ascension.









