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Erling Haaland est devenu le talisman de la Norvège après l’avoir porté vers sa première qualification majeure en 26 ans et vers une Coupe du Monde que le pays n’avait pas disputée depuis 28 ans. Sa présence a animé les vestiaires et sa réussite a été ressentie bien au-delà des buts marqués. Son influence sur et en dehors du terrain a été déterminante tout au long du parcours menant à la qualification.
La Norvège retrouvera le plus grand rendez-vous international en 2026 sur la scène des États-Unis, du Mexique et du Canada, avec Haaland en tête d’affiche et l’espoir que l’équipe confirme son potentiel offensif. Cette qualification est présentée comme l’accomplissement d’une génération particulièrement offensive. Haaland et Martin Odegaard forment le duo emblématique, le capitaine manquant les matches de novembre pour blessure a laissé Haaland prendre le brassard et diriger le groupe.
En qualifications, Haaland a été inatteignable, terminant meilleur buteur avec 16 buts en huit matches, soit le double de son poursuivant en Europe. Il a inscrit deux buts en Italie dimanche et deux autres contre l’Estonie jeudi, et la Norvège a remporté les deux matches 4-1 pour boucler une campagne parfaite. Son rendement a largement dépassé les attentes et a porté l’équipe vers une qualification historique.
Jan Aage Fjortoft, ancien coéquipier du père d’Erling, Alf Inge Haaland, a suivi le tournage d’un documentaire sur la décision d’Erling de rejoindre Manchester City en 2022. Aujourd’hui consultant pour la télévision norvégienne, il se souvient du moment où il a perçu que le succès pouvait venir pour la Norvège. Pendant le tournage, il a ressenti que le parcours du jeune Haaland promettait déjà de grandes choses pour le pays.
Il raconte qu’une impression forte a émergé lorsque Haaland et d’autres jeunes ont partagé leur volonté de porter le maillot national et de représenter leur pays. Selon lui, jouer pour son pays va au-delà du statut de joueur de club et peut rassembler autour d’un objectif commun. Cette dimension nationale est devenue une source de motivation chez Haaland et ses coéquipiers.
Sous l’encadrement de l’entraîneur Stale Solbakken, Odegaard est devenu capitaine et Haaland son vice-capitaine, confiant la conduite d’une nouvelle génération. Le leadership a permis à Haaland de libérer davantage son potentiel sur le terrain et dans les moments forts des matches. Après les rencontres, il a mené des célébrations et soutenu les autres joueurs, renforçant l’esprit d’équipe autour du groupe.
Haaland porte désormais 55 buts en 48 matchs pour la Norvège, et ce palmarès confirme son talent et justifie son rôle sur la scène internationale autant que sur le terrain de club. Son rendement à l’échelle nationale illustre une capacité à faire basculer des matches et à inspirer ses partenaires. Le record est devenu une référence dans le football norvégien.
Son père a également joué pour la Norvège en Coupe du Monde et joue un rôle important dans sa carrière. Fjortoft rappelle qu’Erling est animé par la volonté d’améliorer son jeu et de faire les bons choix qui feront progresser sa trajectoire. Cette influence familiale est évoquée comme un élément fondateur de sa relation avec le football international.
Le premier souvenir de Haaland sur la Coupe du Monde remonte à 2010, lorsqu’il regardait le tournoi en Afrique du Sud à l’âge de dix ans. Bien que la Norvège n’était pas présente dans son enfance, il suivait régulièrement le Mondial et l’Euro comme spectateur passionné. Aujourd’hui, il va pouvoir vivre cette expérience en personne et écrire sa propre page de l’histoire du football norvégien.
Fjortoft affirme qu’Erling peut devenir le meilleur buteur d’une Coupe du Monde, mais il pousse à rester réaliste. Il estime toutefois que la Norvège peut être une surprise et que, tant que Haaland est sur le terrain, tout peut devenir possible. Cette conviction traduit l’optimisme autour du groupe et la capacité de Haaland à porter l’équipe vers des exploits inattendus.
Au fil des années, Haaland a rendu l’impossible possible et il est difficile d’imaginer qu’il s’arrête à la seule qualification. Son ambition est désormais d’écrire une page marquante sur la scène mondiale et d’y laisser une empreinte durable, au-delà des succès en club. La prochaine Coupe du Monde se profile comme une vitrine majeure pour son talent et pour l’équipe nationale.
